Que va-t-il faire de tous ces records ?
Le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP), chargée d’établir les statistiques, des études économiques et de promouvoir l’industrie musicale, vient de publier un communiqué montrant que les musiques urbaines sont les grands vainqueurs du mois de mai. Elles représentent 40 % du classement des 50 premiers albums du Top réalisé pour le mois écoulé. Et devinez qui vient d’établir un nouveau record en réussissant l’exploit de classer 11 morceaux de son album dans ce Top 50 des singles fusionnés (téléchargement et streaming) ? Damso Dems, lui-même…
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Moins d’un mois après la sortie de son album « Ipséité », la SNEP le certifiait justement Disque de Platine, soit 100 000 exemplaires vendus, en physique, en digital et en streaming. Au tout début du mois de juin, il établissait également un record d’un genre nouveau, ère numérique oblige, en étant l’artiste francophone le plus streamé dans le pays avec quelques 100 millions d’écoutes en un mois.
Damso, machine à tubes ?
Damso aura décidement frappé fort pour ce deuxième album, après un « Batterie Faible » disque d’or, pour aller toucher un public plus large notamment grâce à la présence de plusieurs tubes en puissance, playlistés sur les grosses radios nationales. Le rappeur sera parvenu pour le seul mois de mai à placer « Macarena » en deuxième position, « Nwaar is the New Black » en 5e place, « Signaler » à la 6e place, « Mosaïque Solitaire » en 8e position, « #QueDuSaalVie » à la 9e place, « Kietu » à la 13e place, « J Respect R » en 14e position, « Dieu ne ment jamais » 16e, « Kin la Belle » 19e, « Gova » 22e, et enfin « Lové » à la 23e place. A lui seul, Damso Dems place ainsi la Belgique sur la carte du rap francophone, et cela ne semble pas prêt de s’arrêter.
