Le Marseillais frappe fort !
Fan de cinéma, Soso Maness n’en oublie pas pour autant la musique. Après son deuxième court-métrage, il envoie le clip officiel qui en est tiré !
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Plus qu’un simple clip, une BO !
Plus que jamais, rap et cinéma se frôlent, se croisent et créent ensemble de bonnes surprises. Si de belles têtes d’affiche ont déjà eu droit à un ou plusieurs passages au cinéma (Seth Gueko, Kaaris ou encore Kofs pour ne citer qu’eux), d’autres attendent sagement leur tour. Ce n’est pas le cas de Soso Maness qui, en attendant de passer un casting pour une production française, s’est lancé dans le cinéma à sa manière : par le biais de courts-métrages. En parallèle de la sortie de son album, il a publié son premier jet intitulé Le vent tourne. Pour bien démarrer 2020, il a décidé de réitérer l’expérience avec une nouvelle réalisation : Le sang appelle le sang. Et 1,2 millions de vues plus tard, Soso Maness a profité de ce mercredi 29 janvier pour balancer un inédit tiré de son film ! Comme à son habitude, il évolue dans un registre qu’il connaît très bien : le gangstérisme, et plus particulièrement celui du point cardinal qui l’a vu naître, le Sud.
Des confessions pour Booska-p
L’année dernière, dans le cadre de la sortie de son premier album studio nommé Rescapé, Soso Maness a rencontré notre rédaction afin de nous en dire plus sur lui-même et sur sa musique. Il nous a d’ailleurs expliqué à quel point ces deux éléments étaient confondus dans son art. « Ma musique est une immersion totale dans ma vie. C’est pour ça qu’il y a des auditeurs qui se reconnaissent dans mes sons. Il y a des artistes que je respecte énormément, qui ont une vision de la rue très cinématographique. C’est très bien fait, mais c’est à l’opposé de ma vision de la rue. Marseille, les quartiers Nord… Ce sont les ténèbres. Cela me fait énormément de mal de vivre ça, c’est terrible ce qui nous arrive, terrible. Je suis contre, mais je peux rien y faire. J’ai été mêlé à ça et j’ai failli mourir, mais c’est une partie de nos vies. J’espère que ça va s’arrêter. »