Le rappeur de MTP allie qualité et quantité…
Malgré l’impatience de son public, Ateyaba entretient soigneusement le doute sur la sortie de son album Ultraviolet depuis des années. Pourtant, le rappeur de Montpellier a rarement été aussi actif. Après avoir conclu l’année 2018 avec Néo, le rappeur a enchaîné à une fréquence de plus en plus courte des titres de qualité, pour le plus grand bonheur des auditeurs. Ateyaba poursuit sur sa lancée en mettant en ligne PDRB (pour « prends des risques, bitch »), un titre à la fois sobre et particulièrement bien travaillé dans lequel on retrouve l’ensemble des qualités qui ont fait son succès.
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Difficile de le nier après avoir écouté attentivement son nouveau titre PDRB, non seulement Ateyaba ne stagne pas artistiquement mais il ne cesse de progresser. La sobriété et le calme insolent qui lui avaient valu ses premiers succès sont poussés à un niveau entièrement nouveau sur une production de Beliz et Leknifrug, collaborateur de longue date du rappeur de Montpellier qui a fondé avec lui le label Spirit of Extasy. C’est d’ailleurs le graphiste Ben Dorado, autre membre du label, qui a choisi la cover de PDRB extraite d’une planche du manga Akira. Court, intriguant mais prenant de bout en bout, ce nouvel inédit d’Ateyaba donne l’impression d’être maîtrisé dans les moindres détails…
Un album livré au compte-gouttes ?
Pas d’album, mais une profusion de morceaux… Si le rappeur de Montpellier a clairement expliqué qu’il comptait prendre le temps qu’il fallait pour sortir son album Ultraviolet, sa productivité s’est accrue de manière significative ces dernières semaines à tel point que les derniers inédits publiés sur YouTube dessinent les traits d’un projet livré au compte-gouttes au public. Un procédé qui permet également à Ateyaba de mettre en avant ses progrès techniques !
