Un vide juridique permet à ces commerces de pulluler…
On le sait, s’acheter des sapes de la célèbre marque new-yorkaise Supreme peut parfois s’apparenter à un véritable parcours du combattant. Booska-P s’était d’ailleurs lancé à la recherche de quelques fringues lors d’un drop à Paris pour illustrer la difficile faisabilité de cet achat pas comme les autres. Mais aujourd’hui, de plus en plus de boutiques en Italie et en Espagne proposent du Supreme, garanties sans files d’attente, elles pullulent. Problème néanmoins, il s’agit d’un fake « autorisé » par un flou juridique…
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Supreme victime de son propre mode de fonctionnement?
Ce sont les magazines NSS et Highsnobiety qui se sont penchés dessus les premiers. Dans deux articles parus ce jour, ils font le point sur divers stores qui abusent du nom Supreme et qui vendent leurs produits sans aucune autorisation. Ici, pas de revente, mais bien la commercialisation d’un produit fake.
Leur atout ? Proposer tout un tas de sapes siglées de la marque américaine, mais pas de la même manière. Pour contourner la loi, ils floquent leurs vêtements d’un box logo beaucoup plus gros. Pour en trouver, rendez-vous dans les villes les plus touristiques de la botte et même de la péninsule ibérique, comme à Pise, Milan, Florence ou encore Barcelone.
La supercherie proviendrait de la jolie ville de Barletta, dans les Pouilles, où un homme a eu l’idée de plagier la marque en grossissant son logo. Un logo qui n’aurait d’ailleurs jamais été légalement déposé par le créateur de Supreme, James Jebbia. La faute à une inspiration venue des affiches de propagande de l’artiste Barbara Kruger. « Supreme Barletta », voilà donc le nom de cette nouvelle entreprise sans réelle histoire qui a su tirer son épingle d’un jeu particulier. Celui d’une demande beaucoup trop forte face à une offre au compte-gouttes. Supreme réfléchirait actuellement à une action en justice pour stopper l’hémorragie…
