Le milieu offensif se dit déçu par le monde du foot…
Depuis novembre 2015, c’est peu dire que l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena a fait couler de l’encre. Mettant dans un premier temps son coéquipier Karim Benzema en cause, elle a valu aux deux joueurs de dire adieu à l’Equipe de France. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, mais Valbuena garde en lui une certaine rancoeur, pendant que l’attaquant du Real Madrid a pour l’instant été mis hors de cause. Dans L’Equipe, il revient aujourd’hui une nouvelle fois sur l’affaire…
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Ses adieux au foot français
A écouter Mathieu Valbuena, l’affaire de sa sextape (prise en otage par des malfrats), l’a définitivement rayé de la carte du foot hexagonal. Alors qu’il s’épanouit aujourd’hui en Grèce après une expérience à Fenerbahçe (Turquie), le milieu offensif a choisi de faire un saut dans le passé :
« À cause de cette affaire j’ai voulu partir. En France, quand on a une image, j’ai l’impression que les gens ne retiennent que ça, que le négatif. Quand ils entendent mon nom, ils ne se disent pas : « C’est beau ce qu’il fait à 35 ans, il n’est parti de rien ». Non, ils pensent tout de suite à l’affaire (…). Je ne vais pas pleurer sur mon sort. À partir du moment où l’affaire a éclaté, j’ai bien vu sur qui je pouvais compter, qui était toujours à mes côtés. Le monde du foot est cruel, je n’ai pas attendu cette histoire pour le savoir. Ça a été le fil conducteur de ma carrière, mais, mentalement, je suis costaud ».
A l’Olympiakos comme à l’OM
Autre passé qui lui colle à la peau, sa période faste à l’Olympique de Marseille. Un club qui lui a fait découvrir la Ligue des Champions et l’Equipe de France. Une équipe qui garde une place spéciale chez lui malgré quelques saisons passées chez le rival Lyonnais. Désormais, c’est un autre Olympique qui l’intéresse, celui d’Olympiakos FC Le Pirée. Un club qui lui rappelle.. l’OM. Ou quand Petit Vélo boucle la boucle :
« De tout ce que je vois depuis trois mois, ici c’est Marseille ! Pour le club, tout ce qu’il représente, la passion des supporters, la culture, le côté méditerranéen, la qualité de vie. Je m’y sens déjà très, très bien. Parfois, je vois plein de petits détails qui me rappellent l’OM, comme les sièges installés dans les vestiaires, les mêmes qu’au Vélodrome. Je ne suis pas dépaysé, Marseille, c’est mes plus belles années ».
