Le rappeur a plus d’une corde à son arc.
Interviewé par Le Parisien, Sofiane s’est livré sur son parcours. Entre rap et cinéma, il a donné les clefs de son succès, sa manière de voir les différentes facettes de son métier, etc. Avec toujours un tas de projets en stock, il a même déclaré plancher sur des Victoires du rap, rien que ça !
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Sofiane, toujours sur le coup !
Loin de cracher sur les traditionnelles Victoires de la musique, Sofiane a affirmé vouloir monter un format plus proche de nos cultures urbaines… De quoi mettre en avant un véritable genre musical, plus qu’un sous-genre :
« J’aimerais le faire, j’ai même lancé des partenaires là-dessus, je me suis rapproché de Vivendi, de Havas. Loin de moi l’idée de critiquer les Victoires de la musique car le nouveau comité d’organisation essaie de faire bouger les choses. Mais avec le rap, on sera toujours sous une espèce de monopole car les plus gros labels ont le plus de voix parmi les votants. »
De retour sur les planches avec « Gatsby le magnifique »
S’il a trusté le haut des charts à de nombreuses reprises, Sofiane n’en reste pas moins un artiste complet, capable de faire la différence aussi bien au cinéma (Frères Ennemis, etc) que sur les planches. La preuve avec l’adaptation du livre culte de Fitzgerald, Gatsby le magnifique, qui après avoir connu le succès au festival d’Avignon se retrouve propulsé à la Maison de la radio (Paris) ce vendredi 3 mai à 20h30. Rencontré lors de sa première, il s’était confié sur cette expérience :
« Cette aventure, c’est comme une espèce de pièce hybride, avec de la musique, le lieu, etc. J’ai kiffé le faire et quand tu bosses avec des comédiens aguerris, il y a un truc qui s’installe. Les mecs te disent que le meilleur truc à faire, c’est de ne rien faire. Car tu peux te perdre en cherchant des mimiques et des visages. Au final, j’ai essayé d’être le plus naturel possible. Ils ont pensé à moi grâce à la pochette d’Affranchis. Je me suis tué, j’ai voulu apprendre, faire le maximum et j’ai essayé de ne pas afficher notre monde à nous. On a créé un affect avec un public, beaucoup viennent et se surprennent à aimer alors que ce n’est pas du rap. J’en suis flatté, casser les barrières, c’est quelque chose de beau ».