Quand le barlou dit tout sur son nouveau projet…
Dès demain, à savoir le vendredi 25 janvier, Seth Gueko sera back dans les bacs avec Destroy. Un nouvel album qu’il a pris le temps de travailler en restant fidèle à son amour pour la punchline et les phases sanglantes. Revenu de Martinique où il a clippé son feat avec Sadek, le barlou fait le point devant la caméra de Booska-P.
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Destroy ou « l’art de se détruire » selon Seth Gueko. Un album comme une façon d’assumer ses propres choix, loin des tendances du moment et du qu’en-dira-t-on. Un projet dont il livre toute la matrice aujourd’hui sous les questions de notre journaliste Thomas Guisgand. Comme d’habitude, sachez que le loubard n’a rien éludé, de sa passion pour les tatouages à son rôle dans Paradise Beach, en passant par la possibilité d’un projet commun avec Alkpote….
La nouvelle génération : « Je suis arrivé dans le rap en connaissant mes classiques. Tu ne peux pas faire du foot sans connaître Zidane, Maradona, Abedi Pelé ou Basile Boli. (…) La mélodie, ça pallie la médiocrité de l’écriture, c’est une manière de faire la faire oublier. Après, il y a des trucs que j’aime bien, faut faire avec son temps. Par exemple chez 13Block dans le délire de la trap, il y a de l’effort, de la recherche dans la dégaine et l’écriture ».
Le cinéma : « Le cinéma, c’est un vrai métier. Dans Pattaya, j’étais un guest. Je restais quand même dans mon rôle de rappeur… Là (dans Paradise Beach), fallait jouer des émotions, ne pas forcer le trait, ni sur la voix quand je faisais mon Galabru. Du coup, respect maintenant ! Quand je regarde des films, j’arrive à me mettre de l’autre côté de la caméra, à apprécier tout le travail qu’il y a en amont ».
La Thaïlande : « Avant moi à Phuket, il y avait zéro clip de rap français tourné là-bas. J’ai été le premier à faire référence à ça avec des mots en Thaïlandais, ça a donné un second souffle à ma carrière. D’un côté j’étais très protecteur avec la Thaïlande, je voulais garder ça que pour moi. Maintenant, tout le rap vient… Ils ont pris mon petit coin de paradis (…) et je me sens bien d’être revenu ici ».
