Désormais joueur du Los Angeles Galaxy, Zlatan continue de faire parler de lui à Paris…
Qu’on se le dise, tout peut aller très vite dans le football. Cela a été le cas pour Zlatan Ibrahimovic, forcé de quitter l’AC Milan pour le Paris Saint-Germain en 2012, comme il l’a révélé dans un livre, Je suis le football. Une biographie signée Mats Olsson, qui regorge de sacrées anecdotes…
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Un transfert contre sa volonté
Tout a commencé avec une promesse non tenue d’Adriano Galliani, ancien ponte de l’AC Milan. S’il avait confié à Zlatan qu’il n’allait pas être vendu, la suite a été bien différente, comme le confie l’attaquant (des propos relayés par Foot Mercato) :
« Galliani a confirmé que : « vous n’avez pas à vous inquiéter Zlatan, nous ne vous vendons pas« . Quelques semaines après, je me trouve à Vaxholm, où nous avons notre maison, je viens de faire du jet ski. À mon retour, je vois 5 appels manqués de Mino (Raiola, son agent, ndlr). OK, dit Mino, « Leonardo va t’appeler ». Je pense : Leonardo, qui est Leonardo ? Puis je décroche. « Leonardo – Directeur sportif du PSG ». Puis j’ai dit : « Écoutez, je ne vais pas répondre. Galliani m’a confirmé qu’il ne me vendrait pas ». Puis Mino dit : « Oui, je sais, mais ils t’ont déjà vendu« . »
Des demandes folles acceptées par le PSG
Pour avoir gain de cause, Ibrahimovic, qui souhaite rester chez les Milanais, va alors tenter de mettre à mal la transaction. Son plan d’action est simple, exiger des clauses toujours un peu plus folles dans son contrat pour ne pas qu’il soit validé par le PSG… Pas de quoi freiner les ardeurs parisiennes cependant :
« Quand j’ai parlé à Mino, je lui ai dit que nous rendrions la tache difficile au PSG. Deuxièmement, je voulais garder le même salaire que je recevais à Milan et je voulais qu’ils disent quelque chose du genre : « Mec, tu exagères complètement, c’est assez ». C’était un moyen de les faire se retirer. Puis j’ai dit à Mino d’ajouter plein de choses dans le contrat et je les ai énuméré les unes après les autres. Quand nous sommes partis, j’ai dit à ma femme Helena qu’ils ne l’accepteraient jamais, qu’il n’y avait aucune chance. Mais au bout de vingt minutes à peine, Mino m’a rappelé et tout ce qu’il a dit était : « Tu as tout ». Après cela, il n’y avait plus de retour, alors j’ai dit « d’accord, prépare tout » parce que je suis un homme qui tient parole. Quand je dis quelque chose, je le tiens. »