Un Kekra fou amoureux de son public…
Après avoir dû reporter l’événement à deux reprises à cause de la crue de la Seine, Kekra fait enfin honneur de sa présence, en ce samedi 3 mars, aux Nuits Fauves, pour interpréter les morceaux de son dernier projet en date : Vréel 3. Un concert explosif regorgeant de belles surprises…
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Depuis quelque temps, le rappeur masqué des Hauts-De-Seine se fait très discret sur ses différents réseaux sociaux, effaçant même tout le contenu de son compte Instagram. Et après avoir dû reporter le concert à plusieurs reprises, à cause de la montée de Seine, nous l’attendons de pied ferme en ce samedi 3 mars, 21 heures. Alors que Teki Latex assure la première partie et commence à ambiancer tout le monde, Kekra arrive finalement face une foule impatiente de le retrouver, et les masques semblent avoir envahi les Nuits Fauves du quai d’Austerlitz. Il salue ses fans de la même manière que le font les Japonais, son peuple de cœur. C’est avec Gros, l’un des morceaux phares de son dernier projet, que l’artiste marque son arrivée en douceur, entouré de ses proches et content de retrouver ses franjitos, appellation qu’il donne à ses fans. Entre ses fameux guimmicks et autres bruitages dont lui seul a le secret, il lâche un petit « On s’en bat les c**illes », avant d’enchaîner sur l’énervé Poches Pleines et de rendre le public dingue. Il n’hésite d’ailleurs pas à s’adonner à de petites danses.
Ses fidèles suporteurs répondent à l’appel, tous connaissent les paroles entêtantes de ses titres par cœur. Ainsi, il n’a pas besoin de se faire prier pour qu’on le suive sur les morceaux Pull Up, Tout Seul, Irie, Rap de Zulu, TLB, Capuché, Eaux Troubles, Intermission, Envoie La Monnaie 3.0, Distances, Proprement Dit, ou encore Pas Millionné, tous issus deVréel 3. Et même si le centre de la fosse ne semble pas arriver à apercevoir ne serait-ce que le haut du crâne de Kekra, chacun danse et kick ensemble, dans une ambiance festive.
Quand Kekra balance un inédit…
Après avoir performé la quasi-totalité des morceaux de Vréel 3, Kekra quitte la scène en finissant le titre Charbonne, laissant derrière lui un écran qui indique une rétrospective. A ce moment même, on s’attend tous à une annonce, bonne ou mauvaise… Finalement, on se retrouve face un écran retraçant les premiers clips et les plus gros cartons du rappeur masqué. Petit à petit, les téléphones commencent à s’élever, lorsque tout le monde commence à se rendre compte qu’un morceau inédit est en train d’être diffusé.
J’suis dans mon propre game, j’roule un gros teh de pollen, frérot c’est ça qu’on aime, la compétition je la ken / J’aimerais te dire que je les vois mais je ne les vois pas / J’aimerais te dire que je les crois mais je ne les crois pas
Ce son a tout l’air de s’intituler Sega, à en croire le refrain « J’suis dans mon propre game comme Sega », sans aucun doute en référence à la société japonaise spécialisée dans les jeux-vidéo. A ce moment là, la fosse bien remplie reste sans voix et ne bouge plus, semblant profiter du moment et écoutant attentivement ce cadeau offert par Kekra. Peut-être un moyen pour lui de s’excuser de l’attente avant le concert, initialement prévu pour le 3 février dernier…
22h00 : c’est l’heure des classiques !
Alors que tout le monde reste calme et attentif à ce que va proposer le rappeur pour la suite du concert, Kekra revient en embrassant son micro à plusieurs reprises, comme s’il faisait des baisers à tout son public. En entendant le fond sonore, on commence tous à devenir hystériques lorsque débute le sample de Walou, le premier titre de son précédent projet, Vréel 2.
Et vous dites pas ‘on connaît pas les paroles’, pas de ça entre nous hein. Chantez tous, on s’en bat les couilles, on nique tout !
Et c’est comme ça que Kekra commence à envoyer du très, très lourd. Il débute le tour de ses classiques avec Walou, ambiançant toute la salle extérieure. Satin arrive ensuite pour retourner les Nuits Fauves, et c’est réussi puisque chacun d’entre nous devient un peu plus fou en entendant le début du son. Et après avoir balancé Méfiant, le rappeur régale avec Hilguegue, dont le refrain reste connu de tous. En continuant son tour des Vréel 1, 2 et 3, Kekra revient sur le bonus Uzi. Il n’a de cesse, à ce moment précis, de lancer des « j’vous aime » à tout-va, de quoi réchauffer les coeurs de tous ses franjitos et franjitas.
Au moment d’interpréter Samosa, le public a des allures de secte et des triangles sont observables sur toutes les mains. Sans Visage, Borné et A.W.W viennent juste après, suivis par l’emblématique Pas Joli, un titre que toute la salle attendait.
Eh, les vraies choses vont commencer bientôt. Quand je vous dis que faut être branché, t’as vu ou pas ? (…) La suite c’est la suite quoi, restez branchés quoi !
Malheureusement, toutes les – bonnes – choses ont une fin et le concert s’achève vers 22h30, à la fin de 9 Milli. Avant de partir, Kekra lâche une petite bombe qui ne peut que rassurer : « les vraies choses vont commencer bientôt ». Suivez donc ses conseils et restez branchés !