Le vétéran confirme son statut.
Avant de partir à la rencontre de son public dans le cadre d’une belle tournée à travers la France, Mc Solaar peut savourer ! En effet, le dernier album du rappeur, Géopoétique, vient d’être certifié disque de platine par le SNEP. Une belle façon de commencer l’année…
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Un rappeur au rendez-vous des charts
Dévoilé le 3 novembre dernier, l’album Géopoétique aura fait un sacré score dans les charts. L’oeuvre de Mc Solaar, portée par les singles Sonotone et L’Attrape-Nigaud, mais aussi par des feats avec Maureen Angot, Julia Brite et Bambi Cruz a su séduire un public plus que jamais présent.
Après dix ans d’absence dans les bacs, l’interprète des classiques Caroline et Bouge de là est donc revenu plus fort que jamais, proposant un projet dense, bien dans son époque. Séduit par la nouvelle vague du game, de JUL à Niska, que Solaar juge bénéfique pour le Hip-Hop, il aura continué à faire les choses à sa manière en 2017. Pour le meilleur, assurément !
Quand Solaar fait du Solaar
Récemment interviewé par le quotidien 20 Minutes, Mc Solaar est revenu sur sa manière à lui de vivre la musique. L’occasion de retrouver un rappeur sûr de sa force malgré des années d’absence :
« A la base je ne voulais m’accorder que trois ans de tranquillité car cela faisait un certain nombre d’années que je n’avais fait que de la musique. Donc je me suis dit que j’allais prendre un peu de repos et puis… C’est devenu une habitude, tu ne vas plus au studio, les jours passent… J’attendais un électrochoc. Et il a eu lieu en 2015 quand deux musiciens m’ont appelé dans la même semaine en me disant ‘Mais qu’est ce que tu fais ?’ (…).
J’ai mon truc à moi, je fais du Solaar, ce n’est ni du rap conscient ni quoi que ce soit
J’ai pu mettre un thermomètre dans la société. Je me suis dit qu’il fallait que je raconte des histoires qui feraient que les gens relativiseraient et seraient positifs. J’avais vraiment envie de faire des morceaux qui rendent plus mature parce qu’il s’est passé pas mal de trucs négatifs ces derniers temps (…). Je n’arrive pas à me positionner par rapport à un rappeur en particulier ou le rap actuel. J’ai mon truc à moi, je fais du Solaar, ce n’est ni du rap conscient ni quoi que ce soit. Je suis déjà une identité, mais ce n’est pas ma faute, c’est parce que j’étais déjà là avant ».
