Un format validé par le rappeur normand…
Peu après le démarrage remarquable de son troisième album solo La fête est finie, Orelsan, fraîchement certifié double disque de platine, décide d’adopter le format vinyle. Il a donc sorti dans ce format ses trois albums solos Perdu d’avance, Le chant des sirènes et La fête est finie (le rappeur avait sorti 3 projets collaboratifs avant la sortie de Perdu d’avance, puis a récidivé en 2013 avec Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters).
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Le vinyle revient en force
Dans son bilan de l’année 2016, le SNEP constatait que les ventes de vinyles avaient augmenté pour la cinquième année consécutive, atteignant 1,7 millions d’exemplaires. Si le vinyle reste un micro-marché à l’échelle de l’ensemble des ventes, il faut noter que le physique a encore diminué de 2,5% l’année dernière… Le vinyle est donc devenu une valeur sûre pour un artiste comme Orelsan, bien plus que le « nouveau format à la mode »… Des artistes comme Daft Punk et Pharrell Williams l’ont d’ailleurs eux-aussi déjà adopté !
Un bel objet pour les fêtes de fin d’année
Le vinyle n’offre pas une qualité d’écoute supérieure au CD, même si certains amateurs en préfèrent le rendu à l’oreille. C’est également un investissement, puisqu’il nécessite l’achat d’un tourne-disque, dont les premiers prix se situent entre 35 et 50 euros. Mais le vinyle est avant tout un bel objet. Il tire sa valeur, au-delà de la musique qu’il porte, de son esthétique rétro et de ses sonorités très particulières. Les albums d’Orelsan deviennent alors de parfaits cadeaux pour les fêtes de fin d’année…
Orelsan qualifie le vinyle de « streaming du passé ». En effet, à partir des années 1950 ce format était dominant et ne sera détrôné par le CD qu’à la fin des années 80. En comparaison, le CD n’a connu son apogée que pendant une quinzaine d’années, avant la popularisation des magasins de musique en ligne…