De retour avec un premier album seulement quelques mois après le succès de Je suis passé chez So’, Sofiane aka Fianso l’est également devant les caméras de Booska-P…
Comme on se retrouve ! Omniprésent ces derniers mois avec sa série de freestyles « Je suis passé chez So’ » compilés dans le projet du même nom récemment sacré disque d’or, Sofiane surfe sur le Tsunami qu’il a lui-même déclenché en dévoilant un nouveau projet sous la forme d’un premier album intitulé « Bandit Saleté », déjà disponible en précommande et qui sort le 12 mai. Au coeur de l’actualité à la fois sur les plans artistiques et judiciaires, Fianso a livré une interview sans tabou à l’équipe de Booska-P et comme souvent, l’homme ne garde pas sa langue dans sa poche.
Je ne suis pas Maitre Gims, je ne suis pas habitué au succès !
Après avoir confié qu’il était acteur de la vie politique en remplissant son devoir de citoyen dans les urnes, Sofiane revient sur le succès de Je suis passé chez So’ : « Je ne m’y attendais pas et personne non plus. C’est de la bombe atomique, je suis content, je ne suis pas Maitre Gims, je ne suis pas habitué à ça ! On est sur une lancée et tous les jours il y a de l’étonnement. Je suis agréablement surpris. Je me retrouve à faire des concerts à l’étranger, j’ai des gros médias qui parlent de moi, c’est un truc de fou ! En 2017, on peut à la fois être de la rue et être populaire, c’est une évolution, on fait surement moins peur qu’avant. On ne peut plus nous esquiver du regard. » explique-t-il.
Sept à huit est une manière d’élargir mon public
Prochainement, on pourra retrouver un reportage sur l’artiste dans l’émission de TF1 Sept à huit, du jamais vu : « Je suis le premier rappeur à être réellement suivi par leur équipe de tournage sur la durée. C’est l’occasion pour les gens de me connaître réellement et pas seulement avec des armes dans un clip. C’est une manière d’élargir son public. » raconte-t-il avant de revenir sur ses futurs projets dans le cinéma.
Je suis sûr que Marion Maréchal aime les rebeux
Dans cet album, un titre se nomme Marion Maréchal, voilà qui nécessite une explication : « J’avais envie de faire une sorte de Vanessa de Doc Gyneco (titre en hommage à Vanessa Paradis présent sur Première Consultation, ndlr). Je la plains cette meuf, elle n’a pas l’air méchante, on dirait qu’elle se force. Physiquement, elle s’en sort bien, son strabisme la rend sympa, chez les meufs, c’est les défauts qu’on aime. En tous cas, ce n’est pas méchant, c’est rigolo. Je suis sûr qu’elle aime bien les rebeux ! » plaisante-t-il.
Je voulais tourner sur l’autoroute depuis longtemps
Evidemment, le sujet du clip Toka, tourné sur l’autoroute et entrainant quelques problèmes judiciaires, vient au centre de la discussion : « A la base, avec la maison de disque on avait décidé de mettre le titre de côté niveau promo. Je voulais faire ça depuis longtemps, ça se fait beaucoup pour les mariages donc pourquoi pas. On s’est branché en quelques secondes. Une fois sur place on a clippé ça en une seule prise en 3 minutes. Je ne le referais pas mais je ne le regrette pas, dans tous les cas, j’assume. » ajoute-t-il.
J’ai fait du dépôt mais je ne vais pas faire le taulard
Autre clip, autre affaire avec le clip de Pegase qui lui a valu un passage au dépôt : « J’ai fait 3 jours en garde à vue et 1 jour au dépôt mais je ne vais pas faire le taulard… Il y a eu perquisition etc mais c’est la vie. Ce n’est pas l’affaire de l’année, j’ai un avocat, voilà. » révèle-t-il avant d’annoncer le futur tournage d’un clip à Corbeil (91) dans la cité des Tarterêts : « On va le faire, on attend qu’S-Pion sorte… C’est complètement en cours » promet-il avant de conclure en confiant ce que le succès a changé dans son quotidien.