Dans cet extrait de son projet DBSS II, le Sneazz’ fait très mal…
Balancer ses projets à la volée, faire dans la surprise pour mieux frapper son auditoire, voici la technique de Sneazzy. Il faut dire que cette dernière fait la différence… C’est de cette manière qu’il a balancé ses deux derniers projets, Dieu Bénisse Super Sound 1 et 2. Des tapes qui ont su caractériser son nouveau lui, un type capable de faire dans la rime violente, ravageant ce qu’il restait d’egotrip dans la sphère rap.
À LIRE AUSSI
Sneazzy dévoile le clip de « Pull Up » avec Derek Wise [VIDEOCLIP]
Le pote de Nekfeu assume son côté hautain et le clame de morceaux en morceaux. L’enjeu est de frapper fort, de faire dans la rime qui fait mal. Ici pas d’excuses, notre rappeur sort la sulfateuse sur des productions taillées sur mesure par un Hugz Herfner toujours au rendez-vous…
L’Etat s’en bat les couilles d’Adama, tant qu’ils ont du champagne et du calamar, tant qu’ils ont des comptes en banque au Panama
Ambiance VHS et références cultes
Aujourd’hui, le Parisien se ramène une nouvelle fois avec un visuel haut de gamme, dans la lignée de ses précédents morceaux. Le grain de l’image est vieilli, le clin d’oeil aux cassettes VHS est là et comme d’habitude, le déroulage de la pellicule se fait sur des mesures taillées à coups de canif. Avec « 3afia », Sneazzy se fait plus violent que d’habitude, préférant un flow aéré pour balancer des images sombres comme jamais.
Il est question de relations aux autres dans des métaphores qui convoquent rien de moins qu’un sacré imaginaire sexuel, couplé à des références dingues à Maître Splinter (personnage des Tortues ninja) ou encore au footballeur Alessandro Nesta. Cela fonctionne et donne à voir un artiste sûr de lui, à même de rapper du premier jusqu’au millième degré. Comme le titre nous le désigne, Sneazz’ est bel et bien en forme.