Si vous avez raté le match du Paris Saint-Germain à Barcelone, pas de panique, Booska-p l’a maté à votre place.
Toute la semaine, le même mot est revenu dans toutes les bouches. Même votre voisin à qui vous ne parlez jamais s’est mis à vous causer de la fameuse « remontada » ou plutôt « remuntada » comme on dit en catalan. Car oui, c’est bien de Catalogne qu’il s’agit. Ce soir le Paris Saint-Germain a en effet rendez-vous avec son histoire face aux FC Barcelone, en huitièmes de finale retour de ligue des champions.
Lors de la manche précédente, le PSG avait signé un succès dingue, enfilant les buts comme des perles pour terminer la rencontre avec un superbe 4-0 au tableau d’affichage. Cependant, la vague de la remontada est passée par la capitale catalane. Après les récents succès des blaugranas 6-1 et 5-0, l’optimisme est de mise. Reste désormais à savoir si cela se fera sur la pelouse d’un Camp Nou chauffé à blanc, un peu comme le Parc des Princes il y a trois semaines.
Le Barça démarre fort
Dès les premières secondes, on sent que Barcelone est effectivement assez déterminée. L’équipe fait tout ce qu’elle n’a pas fait lors du match précédent. Les coéquipiers de Messi posent le pied sur le ballon et enchaînent les passes. Les attaquants sont mobiles, tout va trop vite pour un Kevin Trapp encore dans l’avion au moment d’intervenir dans la surface. Suarez passe par là et place une tête victorieuse. On se dit alors qu’avec ce but à la première minute de jeu, tous les espoirs sont désormais permis côté catalan…
Le Paris Saint-Germain a alors du mal à faire face, à l’image de Matuidi qui récolte le permeier carton jaune de la partie quelques instants après l’ouverture du score de l’Uruguayen. Heureusement, Paname se reprend avec sérieux et parvient à s’offrif quelques opportunités sur corner et autres coups de pied arrêtés. Rien ne fait mouche. Le rythme est dingue, avec un Emery en fou sur son banc, demandant à son bloc de remonter pour mieux bloquer ses adversaires du soir. On réclame un penalty pour une main de Mascherano, mais l’arbitre ne bronche pas. Au quart d’heure de jeu Neymar choisit d’allumer une jolie mèche. Le feu ne se propage cependant pas car sa frappe des 25 mètres frôle le montant du gardien allemand du club francilien…
A la demi-heure de jeu, après avoir essuyé quelques assauts, Paris réagit par Lucas, mais son tir à l’entrée de la surface termine droit dans les bras de Ter Stegen, le portier Barcelonais. Les minutes qui suivent sont une successions de ratés, mais qu’importe à dix minutes de la pause, « les parisiens sont toujours qualifiés » comme nous les commentateurs de chez Canal +, Paul Le Guen et Stéphane Guy, aiment à le dire. C’est le moment choisi par Andrès Iniesta de faire parler la poudre. D’une subtile talonnade dans la zone de vérité, il pousse Kurzawa à la faute et permet aux Blaugranas de mener deux buts à zéros (40e). Le retour aux vestiaires se fait avec une petite gueule de bois.
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Après la pause, le Barça poursuit sur la même lancée. Dès le début de la seconde période, Neymar s’échappe dans la surface et tombe après un contact avec le latéral Thomas Meunier. Un penalty est sifflé et Messi ne se fait pas prier pour transformer l’offrande (50e). Le stade est en fusion. A 3-0 pour les Catalans, le PSG construit enfin une attaque viable mais Edinson Cavani voit sa tentative détournée par le poteau droit. Cela aura sans-doute donné de l’air… Pour cela, le coach parisien mise sur l’entrée d’Angel Di Maria.
Enfin, Cavani réplique et balance une énorme frappe dans les buts catalans après un coup-franc et un service de la tête de Kurzawa. La qualification repointe le bout de son nez après plus d’une heure d’égarrement (62e). L’Uruguayen manque cependant le doublé après un nouveau contre (64e). Les décibels commencent à baisser dans l’antre du FCB…
A un petit quart d’heure de la tant attendue qualification parisienne, c’est le plus hip hop des joueurs de la capitale qui entre en scène. Serge Aurier foule le Camp Nou pour participer à la fête malgré la défaite qui se profile. Côté catalan, Suarez, premier buteur de la partie perd ses nerfs et ne cesse de réclamer des pénaltys. Le but de Cavani a fait du bien au têtes parisiennes,mais Neymar se fait plaisir et balaye la lucarne des visiteurs sur coup-franc. Le Barça mène alors 4 buts à 1 (87e) !
Tout d’un coup, Barcelone se remet à y croire. Et dévinez quoi, elle a raison. Pour preuve, Suarez obtient un penalty que Neymar pousse au fond pour une « manita » maison (5-1, 91e). A la dernière minute du match, Barcelone termine par rendre l’impossible bel et bien réel. Sergi Roberto, remplaçant au coup d’envoi, profite d’une sublime passe de Neymar et ajuste un Trapp sur les talons. La « remuntada » est là.
Barcelone a le coeur léger. Tout le contraire d’un PSG tout retourné…
