A l’approche de la sortie de son deuxième album, le Sheguey a rencontré l’équipe de Booska-P pour une interview sans concession…
Prêt pour une nouvelle rafale ? Ayant connu l’armée, Gradur ne tire pas à blanc dans le rap français. Après les succès rencontrés par ses projets ShegueyVara Vol.1, L’homme au Bob et ShegueyVara Vol.2, le rappeur s’apprête à remettre ça fort le 25 novembre prochain avec la sortie de Where is l’album de Gradur. A cette occasion, l’artiste est passé devant les caméras de Booska-P.
Je suis fier de mon évolution
Après avoir ouvert sa musique et élargi sa palette dans le précédent projet, Gradur revient aux fondamentaux dans ce nouvel album : « J’ai voulu montrer que j’étais capable de faire autre chose artistiquement. La base fan redemande du Gradur comme à l’époque des Shegueys et je pense que c’est ce que je leur ai donné dans cet album. Moi aussi je voulais revenir en mode rap, c’était mon état d’esprit avec l’année difficile que j’ai connu. Il y a aussi quelques sons ouverts… Après L’homme au Bob, beaucoup se demandaient si j’allais durer. Je me suis remis en question, j’ai travaillé et j’ai tenté des choses. J’ai chanté et ça a bien été pris par le public. Il y a toujours des doutes mais au final je suis fier de moi, de mon évolution. Je suis un schéma bien précis, il faut varier. J’assume mes projets totalement. » explique-t-il.
Quand j’ai perdu ma page Youtube, j’ai pété un plomb
Alors que l’an passé ShegueyVara 2 connaissait un bel accueil de la part du public, Gradur devait de son côté faire face à quelques problèmes en coulisses qui l’ont poussé à vouloir arrêter la musique : « Il m’est arrivé plein de choses, je n’ai plus de manager etc… Des choses extra-musicales auxquelles je n’étais pas préparé. Beaucoup de déceptions ont fait que je n’étais plus trop dedans, je n’avais plus l’envie. Ce n’était pas pour du buzz, j’ai pas besoin de faire ce genre d’annonce pour ça. On m’a rappelé à l’ordre concernant mes responsabilités vis à vis de ma base fan et de ma famille. Quand j’ai perdu ma page Youtube, j’ai pété un plomb, ça m’a fait mal. Je suis jeune dans la musique, je découvre encore… Dans ma communication, je ne vais pas montrer ça. Je suis un homme, je ne vais pas faire ma pleureuse. Des gens en qui j »avais confiance m’ont volé, ça me donne de l’expérience. Aujourd’hui je suis mon propre manager, je me débrouille, je m’en sors, j’apprends. » raconte-t-il.
Des gens m’ont demandé si j’allais vraiment signer au LOSC
Alors que sa pochette a beaucoup fait parler, Gradur en dévoile la génèse : « Je me suis inspiré du film Little Man. A la base, j’avais un autre nom de projet… Mais vu l’engouement autour du hashtag #whereislalbumdegradur, on a gardé le concept. » révèle-t-il avant de revenir sur sa vraie-fausse arrivée au LOSC : « C’était un bon coup de pub, je suis trop dans l’humour. J’étais avec Ribery et j’ai profité de la salle de conférence de presse pour faire une petite blague. Des gens m’ont demandé si j’allais vraiment joué au LOSC ! » en rigole-t-il encore avant de conclure avec sa relation avec sa maison de disque.
