Découvrez la première partie de l’interview de Lacrim à l’occasion de la sortie du deuxième volet de la mixtape R.I.P.R.O.
Lundi dernier, Lacrim s’est rendu à la police, près de huit mois après que le tribunal correctionnel de Marseille ait ordonné un mandat d’arrêt à son encontre auquel il ne s’était pas présenté. Quelques heures avant de mettre un terme à sa cavale, le rappeur originaire du Val-de-Marne nous a accordé un entretien, dans lequel il confie être « fatigué » et révèle n’avoir pu assister à la naissance de sa fille. Mais pour quelles raisons exactement a-t-il fini par se rendre ? « Les dommages collatéraux autour de moi, c’est trop, répond-il. Et puis, à un moment donné, il faut que je paye. »
J’ai dû faire 15 ou 20 000 kilomètres en 4 mois
« J’ai presque la certitude qu’ils (les policiers, Ndlr) ne m’ont pas cherché », poursuit-il, précisant que « plein de péripéties » lui sont arrivées pendant sa cavale. « J’ai dû faire 15 ou 20 000 kilomètres en 4 mois. Il ne m’est arrivé que des problèmes, en plus, j’étais seul. » Lacrim reconnaît que le fait d’aller purger la peine qui l’attend est synonyme de soulagement, sans savoir combien de temps il va rester derrière les barreaux, d’ailleurs une série de T-shirts « Libérez Lacrim » a été lancée en soutien de l’artiste.
Des regrets…
Le deuxième volume de R.I.P.R.O., qui sortira le 11 décembre, a été enregistré « entre l’Algérie, le Maroc et l’Espagne ». Dans tous les endroits où il s’est rendu durant sa cavale, Lacrim a essayé de pouvoir enregistrer des parties de ce projet. Pendant un long moment, il a regretté « de ne pas s’être rendu tout de suite ». Concernant sa nouvelle mixtape, l’ancien acolyte de Mister You estime l’avoir travaillée comme un album. « Tout s’est fait en deux semaines », souligne le MC de Chevilly-Larue.