L’aventure de l’international brésilien aura duré une petite semaine.
C’était il y a 8 jours désormais. Le 11 octobre dernier, le club de Santos annonçait le retour de l’un de ses fils prodigues en son sein : formé par le club brésilien, Robinho signait son grand retour. Le tout accompagné d’un salaire dérisoire, afin de ne pas pénaliser financièrement le club qui a également formé Neymar. L’euphorie aura cependant été de courte durée, le lourd passé du joueur de 36 ans le rattrapant, ce qui a eu pour conséquence de voir Santos mettre entre parenthèses son accord signé avec l’attaquant.
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Une condamnation pour viol en réunion et de nombreuses polémiques
En 2014, alors qu’il évoluait pour l’AC Milan, Robinho est accusé du viol en réunion d’une Albanaise de 22 ans dans une boîte de nuit de la ville, le Sio Café. Trois ans plus tard, l’ancien joueur du Real Madrid était condamné par la justice italienne à neuf ans de prison ferme pour viol en réunion. Relâché, le joueur aux 100 sélections avec la Seleçao a décidé de faire appel. Alors que l’appel doit avoir lieu le 10 décembre prochain, de nombreuses voix se sont élevées contre Santos, accusant le club d’engager un violeur quelques jours après avoir pris part à une campagne nationale pour la défense des droits des femmes. Lâché par un important sponsor dans cette affaire, le club dirigé par José Carlos Peres a annoncé dans la foulée que l’accord avec Robinho était suspendu.
Dans la tourmente, l’attaquant l’est encore plus depuis la publication vendredi d’écoutes utilisées par la justice italienne dans son procès. Dans ces audios publiés par Globoesporte, on entend l’homme de 36 ans déclarer à un ami : « Je me marre parce que je m’en fous, la fille était complétement saoule, elle ne sait même pas ce qui s’est passé ». Dans une interview accordée à UOL samedi dernier, le Brésilien tente de se défendre : « Je ne me souviens pas de tout. Quel crime ai-je commis ? Mon erreur est de ne pas avoir été fidèle à mon épouse, mais je n’ai violé ou abusé de personne… Malheureusement, il existe ce mouvement féministe ».
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