Ninho suit la tendance.
Incontestablement, l’année 2020 est marquée par l’utilisation massive de la drill en France. Exporté de Chicago où il est en vogue depuis la fin des années 2000, ce courant musical est cette fois exploité par Ninho.
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La drill s’invite en France
De ses premiers pas à Chicago aux alentours de 2008 à sa renaissance en Angleterre quelques années plus tard, la drill n’en finit plus de se réinventer. Dernièrement, c’est en France qu’elle affiche une côte insolente. Après Rim’K, Lacrim, Freeze Corleone, Alonzo et plus récemment Dosseh, c’est au tour de Ninho de s’essayer à ce courant. Si l’interprète de Lettre à une femme n’a pas encore dévoile son essai drill dans son intégralité, il vient malgré tout d’en publier un court extrait sur les réseaux sociaux. Comme cela a depuis été confirmé, le son en question a été produit par Hood Star, fidèle collaborateur de l’artiste. Et ça permet déjà de se faire une idée de ce changement de style.
Ninho, toujours au top des charts
Poids lourd du rap français, Ninho ne ralenti pas le rythme ces derniers temps. Depuis le carton Destin, un album auquel auront participé pèle-mêle Niska, Koba LaD, Jul, Fally Ipupa ou encore Dadju et qui aura d’ailleurs été certifié triple disque de platine (ce fut aussi l’album le plus écouté de l’année 2018 sur Spotify et Deezer en France), il aura enchaîné avec la mixtape M.I.L.S 3.0, plus brute dans son approche. Marquée par les participations de Damso et Heuss l’Enfoiré, la tape aura décroché la certification platine à peine un mois après sa sortie. C’est dire ! Depuis, Ninho multiplie les apparitions, auprès de Leto, Mac Tyer, Dadju, Laro ou DA Uzi, pour ne citer que ceux-là. Et tout porte à croire pour que l’artiste ne réduise pas la voilure dans les mois à venir.