Des sneakers onéreuses.
Les marques de luxe s’intéressent plus que jamais au streetwear. Après Balenciaga qui s’essaie aux maillots de football et aux crampons, voilà que la prestigieuse Maison Margiela signe une collaboration ambitieuse avec Reebok.
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Un design ambitieux
Dévoilée un peu plus tôt dans l’année, à l’occasion du Artisanal Printemps-été 2020 organisé par Maison Margiela, l’étonnante Tabi Instapump Fury est désormais proposée à la vente. Présentée comme «une synthèse de deux icônes : les baskets Instapump Fury lancées par Reebok en 1984 et les Tabis de Maison Margiela créées en 1988», cette sneaker affiche un tarif particulièrement élevé. Il faudra ainsi se délester de 1 250 euros pour espérer porter aux pieds la chaussure dans sa version Hi. En sachant que cette Tabi Instapump Fury va être à la fois proposée dans une mouture à la semelle haute (Tabi Instapump Fury Hi), en marge d’une déclinaison plate. Plus traditionnelle dans son approche, celle-ci s’est vu baptisée Tabi Instapump Fury Lo. Plusieurs coloris sont au programme pour chacune des paires, basses ou hautes. Vous aurez ainsi le choix entre des tons de bleu électrique, blanc, jaune et noir. L’occasion d’offrir le choix, et de signer un clin d’oeil aux coloris orginaux de Reebok lancés il y a plus de 30 ans de cela.
Une semelle particulièrement imposante
Attention, la sneaker ne conviendra sans doute pas à tous les pieds. Il est précisé que la version haute embarque un talon en caoutchouc de 11 cm. Confectionnée en cuir brossé, la chaussure se complète d’une semelle intermédiaire en Hexalite assurant un amorti confortable. L’arête Graphlite en forme d’arc intègre pour sa part une flexibilité attendue. Maison Margiela et Reebok revendiquent également une construction sans lacets, en passant plutôt par la technologie Instapump. Bref, c’est chaloupé, fabriqué en Italie, et déjà, la rupture de stock s’annonce en filigrane.
