Opposés en Finales NBA aux Cavaliers de LeBron James, les Warriors ont été sans pitié…
Ils étaient attendus, ils ont fait le boulot sur le terrain ! Grands favoris de la saison, les Golden State Warriors ont été à la hauteur de leur statut et de leur immense talent, en terminant comme en 2015 sur le toit de la NBA.
En face, LeBron James a tout tenté pour défendre le titre si durement remporté la saison dernière, mais le King n’a rien pu faire face à l’armada californienne, tout simplement trop puissante et trop bien organisée.
Les Cavaliers KO en 5 rounds
Contrairement à la Finale NBA de l’an passé qui s’est terminée en sept matchs, l’édition 2017 a tourné court. En effet, il n’a fallu que cinq rencontres aux Warriors pour prendre leur revanche sur Cleveland et ainsi reprendre le titre aux mains des Cavaliers.
Pourtant, avant le début de la série, les Cavaliers semblaient posséder les armes pour rivaliser avec le rouleau compresseur made in Oakland. En fin de compte, LeBron James et les siens n’y ont vu que du feu.
Avec 121,6 points par match et près de 30 passes décisives en moyenne sur la série (!), Golden State a fait étalage de son potentiel offensif monstrueux, grâce notamment aux grosses performances individuelles des snipers Kevin Durant et Stephen Curry. Mais outre l’attaque, les Dubs ont aussi brillé de l’autre côté du terrain, à l’image d’un Klay Thompson en mode chien de garde, d’un Draymond Green toujours très actif et d’un Andre Iguodala précieux en sortie de banc.
Mis à part l’accident du match 4 où les Warriors avaient laissé leur défense aux vestiaires (défaite 137-116, avec des records offensifs à la pelle pour Cleveland), les Californiens ont maîtrisé leur sujet en protégeant leur parquet et en s’imposant lors du Game 3 au terme d’une rencontre très accrochée, où Durant a pris le costume d’assassin silencieux dans le money time.
Du côté des Cavaliers, LeBron James et Kyrie Irving ont été exceptionnels, mais le manque de soutien autour des deux phénomènes s’est révélé fatal. Kevin Love a été moyen et irrégulier, le banc s’est fait manger par celui de Golden State. L’intensité a souvent été plus élevée chez les Warriors, forcément revanchards après l’échec cruel de la saison dernière.
Au final, la victoire de l’équipe de la Bay Area est logique et indiscutable. Plus talentueuse, plus équilibrée, plus disciplinée, elle a montré au cours de cette ultime série, et comme tout au long de la saison, sa supériorité sur la concurrence. Enough said.
Durant au sommet, James historique
C’était le grand duel de ces Finales 2017. Malgré les nombreux All-Stars présents sur le terrain durant cette série, le clash entre LeBron James et Kevin Durant représentait le cœur de cette dernière. Considérés par beaucoup comme les deux meilleurs joueurs du game, ils ont tous les deux brillé. Mieux, ils ont tous les deux marqué l’histoire. Mais il ne pouvait en rester qu’un. Et contrairement à 2012, où ils s’étaient déjà affrontés pour la bague de champion, c’est KD qui termine au sommet.
« C’est la seule personne que je regardais depuis 2012. Je me disais que c’était le seul gars qui pouvait me regarder les yeux dans les yeux. Je savais que ça allait être une bataille. J’ai essayé de le défier. Le mec a terminé avec un p*tain de triple-double en moyenne. Il est impossible à stopper. Mais nous nous sommes battus. Je lui ai dit que nous étions désormais à égalité » a déclaré Kevin Durant après la victoire du Game 5.
Parti d’Oklahoma City pour rejoindre Golden State il y a un an, Durant a dû faire face à de nombreuses critiques durant la saison, mais sa décision est aujourd’hui validée par un premier titre NBA.
Ses statistiques sur les Finales ? Du sale, du très sale. 35,2 points, 8,4 rebonds et 5,4 passes décisives de moyenne, le tout à 55,6 % au tir, 47,4 % à trois points et 92,7 % aux lancers francs ! Bref, une véritable mixtape qui a logiquement été récompensée par le titre de MVP de la série, même si Stephen Curry n’a pas démérité, lui qui s’est superbement rattrapé après sa prestation décevante de l’année dernière (26,8 points, 8 rebonds et 9,4 passes décisives par match).
Quant à LeBron, il est devenu le premier joueur de l’histoire de la NBA à terminer une Finale avec un triple-double de moyenne (33,6 points, 12 rebonds et 10 passes décisives par match). Malheureusement pour le Chosen One, ses exploits individuels n’ont pas été suffisants pour empêcher une nouvelle défaite à ce stade de la compétition, la cinquième de sa carrière. S’il n’a rien à se reprocher, le King a perdu son trône et a raté une belle occasion de se rapprocher de la référence Michael Jordan.
Les Warriors, la prochaine dynastie ?
GSW a dominé les Playoffs de toute sa superbe : 16 victoires, 1 petite défaite et un écart moyen de 13,5 points ! C’est simple, aucune équipe avant eux n’avait réussi à finir avec un tel bilan.
Avec deux titres remportés lors des trois dernières années, à chaque fois contre Cleveland, et de nombreux records décrochés en route, la franchise californienne a déjà marqué l’histoire, il se pourrait cependant que l’histoire n’en soit qu’à ses débuts.
Non seulement Kevin Durant, Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green sont dans leur prime, mais actuellement dans la force de l’âge les quatre All-Stars ont encore de très belles années devant eux.
De quoi transformer la ligue américaine de basket en dictature pour un bon bout de temps…
