Un KB9 sans langue de bois.
Il y a quelques mois, Karim Benzema avait défrayé la chronique en balayant d’un revers de la main la tentative de réconciliation de Mathieu Valbuena. Pourtant blanchi dans l’affaire de la sextape de son ancien coéquipier chez les Bleus (il était soupçonné d’avoir été en contact avec les maîtres chanteurs), l’attaquant du Real Madrid est toujours blacklisté en équipe de France… Une situation sur laquelle il est revenu dans les colonnes de l’édition espagnole du magazine Vanity Fair.
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Quand Karim Benzema n’élude aucun sujet
Comme relayé par les frenchies du journal L’Equipe, Karim Benzema n’a pas fait dans la langue de bois dans le dernier numéro du magazine Vanity Fair édition espagnole.
L’une des stars du Real Madrid, depuis maintenant 9 saisons au club, a abordé son récent passé dans l’hexagone. Celui d’un personnage qui divise, entre commentaires politiques, drôles d’affaires et critiques. Toujours en lice pour remporter la Ligue des Champions, le joueur apparaît néanmoins comme apaisé, prêt à tout donner pour son équipe… Mais aussi pour les Bleus !
Les critiques
« Les grands joueurs, nous sommes toujours critiqués. Nous vendons des journaux, déclare-t-il. Si je fais un mauvais match, je n’ai pas besoin de la presse pour le savoir. Moi, je joue au football pour aider mes coéquipiers et pour tout gagner. Ça m’est égal que mon nom soit dans les journaux. Cela ne signifie rien ».
Manuel Valls et Mathieu Valbuena
« Quand un Premier ministre parle de toi, ce n’est plus du football. Je crois qu’il ne faut pas mélanger football et politique. Dans mon cas, c’est un sujet politique. Avec l’affaire Valbuena, j’ai traversé une mauvaise passe. J’ai passé un jour en prison et je suis rentré triste à Madrid. Maintenant, j’ai trente ans, deux enfants. Je suis tranquille ici. S’ils ont besoin de moi, ils savent où je suis »
La Marseillaise
« Si on l’écoute bien, la Marseillaise appelle à faire la guerre, je n’aime pas ça ».
