Chaque semaine, je vous propose d’aborder un thème d’actualité sous un autre angle, sans obligation formelle ni aucun tabou. Aujourd’hui, le sujet développé traite des responsables du décès du club phocéen…
Il y a rarement d’enquête pour ce genre d’homicide… Pourtant, l’OM a bien vu ses deux épaules toucher terre, un soir de débâcle face au Stade Rennais, le week-end dernier. Une défaite 5 buts à 2 au Vélodrome qui fera date autant pour son ampleur que pour ses conséquences. Bien plus qu’un match, l’OM y a perdu son âme, sa raison d’être… son peuple. Coupable désigné de cette lente euthanasie, le président Vincent Labrune est alors entré dans une envolée lyrique aussi irresponsable que ses choix capillaires. Après avoir dégagé une à une les personnalités qui lui baraient la route menant à la présidence (Diouf, Dassier…), l’homme déclare désormais qu’il ne souhaiterait même pas à son pire ennemi d’occuper ce poste. A cela il ajoute qu’avant lui, l’OM vivait au dessus de ses moyens et qu’aujourd’hui, il ne peut pas faire ce qu’il veut parce que les caisses sont vides ! Ca ressemble beaucoup au discours hypocrite d’un gouvernement de droite tout ça… Trop occupée à élargir sa descendance, Margarita Louis-Dreyfus n’aurait plus les moyens d’investir dans l’OM. Etrange lorsque l’on sait qu’elle dispose de la 171e fortune mondiale soit plus du double de celle de l’émir du Qatar, propriétaire du PSG. Chérie, si tes cosmétiques te coûtent trop cher, tu peux toujours vendre le club !
Lorsque l’on fait preuve d’une abyssale incompétence, on finit par obtenir ce que l’on mérite. Si l’OM végète à une piteuse 12ème place, c’est simplement parce que c’est la position qui est la sienne. Pas étonnant lorsque l’on est entrainé par une sorte de Pierce Brosnan du pauvre, véritable paillasson incapable de mettre en place un véritable projet de jeu à défaut de savoir gérer un vestiaire. Dénué de talent, il ne semble également pas pourvu d’honneur puisqu’il s’accroche toujours à son fauteuil et aux quinze mois de salaire qui restent avec. A sa décharge, l’ibérique n’est pas vraiment aidé par un vestiaire où la plupart des éléments semblent par moment plus attachée à imiter JUL en mimant sa gestuelle et sa coupe de cheveux qu’à se montrer performant sur le terrain. Encore faudrait-il qu’ils évitent d’esquinter leur santé dès qu’ils ont une once de temps libre. Une inconscience manifeste couplée à une non-chalance à la frontière du réel puisqu’il se dit que certains plaisantent de la situation du club. Un détâchement qui constrate avec le fait de chier dans son froc dès qu’il s’agit de fouler la pelouse du Vélodrome.
Depuis longtemps blasés par ce qui se déroule sous leurs yeux, les supporters de l’OM ont visiblement décidé de sonner l’heure de la révolte. Les scènes entrevues lors du dernier match dans l’enceinte du Boulevard Michelet nous ramène à de sombres périodes du début des années 2000’s. L’exaspération est telle que l’on peut aujourd’hui penser que les ultras phocéens cherchent à faire imploser l’édifice tout entier dans l’espoir de le voir renaître de ses cendres à l’avenir. Il vaut mieux peut-être ça qu’une mort lente, effectivement. Toujours est-il que le futur de l’OM s’écrit dans l’obscurité. De toute évidence, les rares cadres du vestiaire que sont Mandanda, Diarra et N’Koulou iront voir si l’herbe est plus verte ailleurs dès l’été prochain. Il y a fort à parier qu’ils seront suivis par des éléments à fortes valeurs marchandes que sont Batshuayi, Nkoudou ou encore Mendy si les offres conviennent à un club dont les finances sont dans le rouge vif. Enfin, les retours de prêts viendront également amputer l’effectif. La ferveur et la communion de l’an passé ont laissé place à une fracture quasi sans précédent, preuve qu’un seul être vous manque et tout est dépeuplé…
