HBA victime d’une double peine ?
Dans une situation pour le moins embarrassante au PSG, Hatem Ben Arfa a décidé de contre-attaquer. Cloué au banc (ou plutôt aux tribunes du Parc des princes), le joueur n’est pas rentré une seule fois en jeu avec le club de la capitale depuis le début de la saison. De quoi le pousser à attaquer frontalement les dirigeants Parisiens…
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Le joueur se dit victime d’une double peine
Comme l’explique Le Parisien, tout a commence lors du dernier stage hivernal du club, à Doha. Absent, l’attaquant avait déclaré une gastro-entérite, sur l’appui d’un certificat médical. Le PSG n’a rien voulu savoir, préférant avoir sous la main un véritable arrêt de travail de la part du médecin. Du coup, Hatem Ben Arfa a écopé d’une amende de pas moins de 100 000 euros. Soit une retenue de salaire de deux jours, mais également la suspension d’une prime d’éthique.
De quoi enrager l’avocat de l’international français, Me Jean-Jacques Bertrand qui a réagit, toujours dans les colonnes du Parisien. Il compte saisir la commission juridique de la Ligue de football professionnel :
« Jusqu’ici, Hatem avait toujours reçu sa prime d’éthique. Le PSG a cumulé deux sanctions pour des faits dont nous avons apporté les justifications. Le club estime qu’elles ne sont pas suffisantes mais elles ne peuvent pas entraîner deux sanctions. Il ne peut pas y avoir de double peine. C’est un principe de droit. Surtout, on remet en cause la validité de la prime d’éthique telle qu’elle est inscrite dans son contrat. C’est une clause potestative, c’est-à-dire qui ne peut être mise en œuvre que de manière discrétionnaire par une seule des deux parties. Une clause protestative est une clause nulle ».
Un titre de champion qui lui passe sous le nez…
A l’heure actuelle, HBA n’est toujours pas champion avec le PSG, malgré le sacre de son équipe dimanche dernier contre l’AS Monaco. Car oui, sans une seule seconde passée sur les terrains de l’hexagone, le bonhomme est loin d’un nouveau trophée. Le règlement, c’est le règlement, même si le dribbleur a déjà tourné la page.
