Quand la fièvre de la Coupe du monde s’empare du narcotrafic…
Plusieurs maillots de la Colombie ont été interceptés aux Pays-Bas… Des maillots pas comme les autres, car bourrés de cocaïne. Une nouvelle fantaisie de la part de trafiquants qui profitent de la fièvre de la coupe du monde pour faire leurs affaires.
À LIRE AUSSI
L'histoire complète du cartel de Cali, la multinationale de la cocaïne
Des trafiquants plutôt inventifs…
Quand ce colis de 14 maillots colombiens a débarqué à Groniguen, la police a eu comme un doute, comme le rapporte Le Parisien : « Profitant de la passion des supporteurs pour la sélection colombienne, les narcotrafiquants ont décidé d’imprégner les vêtements de chlorhydrate de cocaïne. A première vue, un passionné de football ne remarque rien de nocif dans ces maillots, mais un doute apparaît lorsque l’on voit la destination de ce colis. »
Un fan colombien rattrapé par la patrouille ?
Et c’est peu dire que les forces de l’ordre ne se sont pas trompées, chaque maillot étant garni de 5 kilogrammes de cocaïne ! Une opération possible en dissolvant la poudre avant de la coller sur le tissu des tenues. L’extraction permet ensuite de ne pas perdre un seul gramme, toujours selon la même source policière.
Une affaire d’alcool chez les supporters
Ce n’est pas la première fois que la Colombie défraye la chronique hors du terrain pendant cette coupe du monde. Pour contourner l’interdiction de boire de l’alcool dans les stades russes, certains petits malins ont trouvé comment contourner la règle… Des malins présents dans les rangs des supporters des Cafeteros qui ont fait entrer de l’alcool grâce à des paires de jumelles transformées en gourdes.
Comme le note Paris Match, le ministère colombien des Affaires étrangères a rappelé à l’ordre les amoureux de la bouteille : « Nos compatriotes actuellement présents en Russie pour la Coupe du monde se doivent de respecter les règles du pays qui leur a ouvert ses portes ».
Le président de la fédération colombienne de football Ramon Jesurun a lui été plus mesuré : « Si vous faites cet effort (de venir au Mondial supporter l’équipe), faites le en respectant les femmes, nos adversaires et les lois du pays hôte ».
