Le Russe est connu pour trash talker dans la cage…
Après de longs mois passés à s’invectiver, Khabib Nurmagomedov et Conor McGregor ont finalement eu l’occasion de régler leur contentieux samedi dernier lors de l’UFC 229.
Sorti vainqueur haut la main en soumettant l’Irlandais au quatrième round, pour arriver à ses fins Khabib a pu compter sur l’une de ses armes préférées : le verbe.
Connu pour parler à ses adversaires lors des combats, durant la campagne de promotion il avait à plusieurs fois annoncé qu’il ferait de même avec Conor, sans toutefois dévoiler ce qu’il avait exactement en tête.
« Parlons ! »
Le mystère a depuis été levé grâce à la vidéo ci-dessous.
Lors de la deuxième reprise, alors qu’il est en train de frapper McGregor au sol, dominateur, il lui balance : « Huh?! We’re talking. Let’s talk now! » (« Alors ? Là on se parle. Parlons maintenant ! »), avant de poursuivre ensuite dans la même veine à coup de « Let’s talk! », « Let’s talk now! » et « Let’s talk ».
À la fin du round, tandis que les deux hommes sont séparés, McGregor est entendu dire au Russe « It’s only business », tandis que ce Khabib lui répond avec la même ligne, « Hey! Let’s talk! ».
Une revanche peu probable ?
À en croire Dana White, Conor McGregor lui aurait demandé dès le lendemain du combat d’organiser un retour.
Si économiquement la décision fait sens au vu des chiffres record du pay-per-view (2,4 millions, soit une bourse estimée à 45 millions d’euros pour Conor), sportivement c’est déjà moins évident (Khabib est sorti vainqueur dans les grandes largeurs), tandis que d’un point de vue logistique cela semble très compliqué vu la tournure prise par les évènements.
Dans un long post Instagram, Nurmagomedov a en effet menacé de quitter l’UFC si son ami Zubaira Tukhugov (celui-là même qui a pénétré dans la cage après le combat pour cogner par derrière McGregor à la tête) était victime d’une suspension.
Bon après, Khabi peut toujours aller se reconvertir sur un ring de catch comme la WWE le lui aurait proposé, ou accepter les deux millions de dollars de 50 Cent pour faire ses grands débuts au Bellator, la seconde ligue de MMA.
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