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Toute la carrière ou presque de Michael Jordan résumée en 23 photos

Toute la carrière ou presque de Michael Jordan résumée en 23 photos

Une biographie en images du meilleur basketteur ever…

Mais pourquoi Michael Jordan est-il Michael Jordan ? Plus encore que ses prouesses individuelles et collectives, ce qui fait de lui un prétendant très sérieux au titre de plus grand sportif de tous les temps repose sa faculté sans pareil à répondre présent au bon endroit au bon moment.

Surfant sur les concours de circonstances (l’avènement du sport business, la mondialisation des images, une route parsemée d’adversaires d’exception…), Mike J. est celui qui mieux que quiconque a su se transcender pour rencontrer l’histoire.

Retour sur sa légende via 23 moments restés à jamais gravés dans les têtes et dans les cœurs.

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Le premier shoot décisif

29 mars 1982, finale du championnat NCAA. Les Hoyas de Georgetown affrontent les Tar Heels de North Carolina au cours d’un match des plus étriqués.

Menés d’un petit point sur la fin du quatrième quart-temps, ces derniers remportent la victoire grâce à leur jeune arrière de 19 ans, Michael Jordan, qui plante un jump shoot à 16 secondes du buzzer final.

De l’aveu de l’intéressé, il s’agit là du moment où tout a vraiment commencé : « Ce fut la naissance de Michael Jordan. Avant ça j’étais juste Mike Jordan. Et puis tout d’un coup, j’ai pris ce tir et je suis devenu Michael Jordan. »

Très attaché à ses années universitaires, Jordan portera d’ailleurs par superstition tout au long de sa carrière professionnelle un short NC sous celui de chacun de ses uniformes.

Les premières olympiades

Si le précédent exploit de MJ l’a révélé auprès du grand public, c’est sa performance lors des Jeux Olympiques de Los Angles en 1984 qui braque ensuite tous les regards sur lui.

Ou comme le déclarera son agent de toujours David Falk : « Ce fut son coming out ».

Co-capitaine de la sélection nationale, il score 17,1 points par match et permet aux États-Unis de survoler comme jamais la quinzaine en s’imposant avec en moyenne trente points d’écart, non sans atomiser au passage 101-68 la France en poules.

Gloire doit cependant être rendue à l’entraîneur Bobby Knight d’avoir poussé Mike à donner le meilleur de lui-même.

Après avoir perdu six ballons lors du quart de final contre l’Allemagne de l’Ouest, Knight l’accuse d’avoir produit le pire match de sa vie. Les larmes aux yeux, Jordan encaisse avant de terminer la compétition en fanfare.

Le Jumpman

Tandis qu’à son retour au pays son nom est sur toutes les lèvres, Nike fait le pari de lui offrir un contrat sans précédent dans l’histoire du sport professionnel bien qu’il n’ait pas disputé la moindre rencontre NBA, et ce, à une époque où les sportifs rois n’étaient ni les basketteurs, ni les footballeurs, mais les tennismen.

Outre une chaussure à son nom et des royautés sur chaque produit vendu, les campagnes marketing s’axent autour de sa personne et de son style de jeu.

Point d’orgue de cette stratégie : le célèbre logo Jumpman inspiré par le cliché pris ci-dessus en 1984 au cours d’une séance photo pour le magazine Life alors que MJ n’était pas encore signé chez Nike – Mike y effectue une figure de danse classique, le grand jeté.

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Michael « Air » Jordan

Et en parlant de style, comment ne pas mentionner cette envolée toute en chaînes en or et en baskets interdites lors du Slam Dunk Contest de 1985 ?

Si Jordan s’incline lors de cette édition face à Dominique Wilkins, il remporte le trophée l’année suivante, puis double la mise en 1988 sur ses terres de Chicago face à ce même Wilkins dans ce qui reste peut-être comme le duel le plus épique de l’histoire du concours – voir notamment ce dunk effectué depuis la ligne des lancers francs passé depuis à la postérité.

Plus généralement, la montée en qualité des retransmissions télévisées et la multiplication des images aidant, le numéro 23 se retrouve placardé en posters dans toutes les chambres d’ados du pays.

La langue bien pendue

Aussi athlétique qu’élégant balle en main, Michael Jordan incarne sur la terre et dans les airs l’intelligence du corps à son meilleur.

Seul bémol devant tant de maîtrise, cette langue sempiternellement tirée en avant pendant l’effort qui vient d’une certaine façon rappeler qu’aussi gracieux soit-il, His Airness n’en demeure pas moins humain.

Ce n’est donc peut-être pas un hasard si ce tic hérité de son père s’est très vite imposé comme l’une de ses marques de fabrique.

63 !

20 avril 1986. Après avoir participé seulement 18 petits matchs en saison régulière suite à une fracture du pied, le second guard des Bulls revient à temps pour le premier tour des playoff afin d’affronter l’une des meilleures équipes de tous les temps : les Boston Celtics des monstres sacrés Larry Bird, Kevin McHale et Robert Parish – sans oublier Dennis Johnson l’un de meilleurs défenseurs d’alors au poste d’arrière.

Loin d’être impressionné, lors du game 2 Michael Jordan leur inflige 63 points en 53 minutes de jeu.

Si Chicago s’incline 135-131 après deux prolongations, sa prestation en coupe le souffle de Bird qui sitôt la fin du match déclare : « Je ne pensais pas que quelqu’un soit capable de faire ce que Michael nous a fait. Il est clairement le joueur le plus incroyable à l’heure actuelle. Pour moi, ce soir, c’est Dieu qui s’est déguisé en Michael Jordan. »

Est-il nécessaire de préciser que trente-trois ans après les faits ce record tient toujours ?

The Shot

L’un des paniers les plus iconiques jamais rentrés, tout autant pour la hauteur de l’enjeu que pour la célébration qui a suivi.

En playoff face à des Cleveland Cavaliers qui non contents d’avoir l’avantage du terrain les ont outrageusement dominés en saison régulière en leur infligeant un cuisant 6-0, les Bulls remportent là le match décisif de la série et la place en demi-finale de conférence qui va avec.

Une fois le tir primé, le pauvre Craig Ehlo offre malgré lui un inoubliable arrêt sur image en tombant malencontreusement à la renverse dans le fond au moment même où Michael explose de joie.

Animal à sang-froid quand vient le money time, Jordan ne serait pas Jordan si tout au long de sa carrière il n’avait su répondre présent dans le dernier quart-temps, lui qui dans les phases finales a permis à neuf reprises à son équipe de décrocher la victoire dans les dernières secondes.

Le dernier rempart

C’est peu dire qu’à la fin des 80’s/début des 90’s, les Detroit Pistons et les Chicago Bulls ne s’aiment pas.

Occupés à gagner des titres NBA, ceux que l’on surnomme les Bad Boys pour la rugosité souvent très limite de leur jeu défensif éliminent sur leur chemin les Taureaux trois fois de suite.

Leur arme ? Les Jordan Rules, toute une batterie de dispositions visant exclusivement à casser l’efficacité offensive du numéro 23 – ou pour citer Isiah Thomas : « L’idée était d’aller le défier physiquement, de varier au maximum les prises sur lui afin de lui faire perdre pied ».

Quand Chicago trouve enfin la parade en 1991 et balaie en quatre manches sèches les Pistons en finale de conférence est, ces derniers s’illustrent en refusant d’aller serrer la main de leurs adversaires.

Thomas le paiera cher puisque c’est sur ordre express de Jordan qu’il sera blacklisté de la Dream Team de 1992.

Le Zen Master

Assistant coach de Bulls de 87 à 89, Phil Jackson prend les commandes de la franchise la saison suivante accompagné de Tex Winter, le théoricien de l’attaque en triangle (un système d’attaque basé sur le mouvement et l’absence de position fixe).

Surnommé le Maître Zen pour ses techniques de coaching d’inspiration orientale, il convainc Jordan d’accepter de mettre ses talents de soliste au service du collectif, n’hésitant pas par exemple à le sortir du terrain quand il s’obstine à vouloir trop marquer.

Ensemble, les deux hommes remporteront six bagues de champion en huit saisons.

Enfin

Il lui aura fallu sept ans pour décrocher son premier titre. Sept longues années au cours desquelles, Jordan a certes cumulé les distinctions individuelles, mais aussi les reproches sur son jeu trop personnel, son côté incontrôlable ou son manque de leadership. Sept ans de disette conclus par une finale en forme de passation de pouvoir face aux Los Angeles Lakers de Magic Johnson, ancienne dynastie reine des années 80.

Impérial dans tous les secteurs du jeu lors des cinq matches de la série, le MJ nouveau se distingue notamment en distribuant 11,4 passes décisives par match.

Oh et question spectacle, comment oublier ce double pas avec changement de mains pour éviter son ancien coéquipier de North Carolina Sam Perkins ?

Le shrug game

S’il est UN secteur du jeu où le monde s’accorde pour dire que Jordan n’excelle pas, ce sont les shoots à trois points, lui qui ne peut se vanter que d’un petit 32,7% de réussite en carrière.

À sa décharge, le jeu était beaucoup moins axé sur les longues distances qu’aujourd’hui, Mike se contentant par exemple de prendre moins d’un tir par match derrière la ligne sur la saison 91/92.

Toujours est-il que lors du premier match des finales de cette même saison, il réussit à en planter six en une mi-temps ! Une performance abasourdissante (et un record) qu’il immortalisera avec ce haussement d’épaules juste après avoir inscrit son dernier panier.

Sa motivation ? L’occasion d’en découdre avec Clyde Drexler. Excédé par la comparaison trop souvent faite entre lui et l’arrière des Portland Trailblazers, il avait à cœur de prouver au monde qu’elles n’avaient pas lieu d’être.

D’où cette pluie de threes. D’où ce deuxième titre. D’où les moqueries incessantes à son encontre lors de la campagne olympique l’été suivant (à base de « Tu te souviens comme je t’ai botté le cul Clyde ?… Tu as cru que tu pouvais m’arrêter Clyde ?… Tu feras gaffe à ces trois points cette fois Clyde ?… » répétés en boucle), à tel point que Jordan se verra demander par ses coéquipiers de lâcher un peu de lest.

L’équipe de rêve

Attendus comme des rois aux Jeux Olympiques de Barcelone de 1992, les membres de la Dream Team repartent quinze jours plus tard en légendes, non sans avoir écrasé au passage la concurrence avec une moyenne de 44 points d’écarts par match.

Tête de gondole de cette blitzkrieg sportive et médiatique, Michael Jordan acquiert le statut d’icône à l’international.

Un comble lorsque l’on sait que la NBA a connu toutes peines pour le convaincre de venir faire acte de présence au sein de la sélection américaine plutôt que passer l’été à golfer.

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La main verte

« La première fois que j’ai joué au golf (du temps de North Carolina Ndlr) j’ai trouvé que c’était un sport de fillette. Puis j’ai ensuite compris à quel point c’était difficile. Au final, jamais je n’aurais pensé autant aimer ça. »

Fan de cigares et de gambling, Jordan trouve là un excellent moyen de concilier ses passions, à tel point qu’il finira par consacrer à cette activité la majorité de son temps libre.

Ses péripéties sur les greens sont d’ailleurs la source d’innombrables anecdotes, entre paris perdus pour des sommes folles, arrivée en voiture personnalisée, tenues extravagantes, et bien sûr son mariage en 2013 sur le parcours du club de Jack Nicklaus !

Aux dernières nouvelles, Mike chercherait toujours à faire construire son propre 18 trous en Caroline du Nord.

Toi aussi Mutombo

S’il est une chose que Jordan adorait par-dessus que tout c’était dunker sur tous les big guys de la ligue.

En 1991, seul en contre-attaque, il manque cependant de postériser Dikembe Mutombo des Denver Nuggets à cause d’une faute faite sur lui juste avant que les deux hommes ne se retrouvent face à face dans la raquette.

Bravache, le jeune rookie lui lance sur la ligne des lancer francs que jamais il ne lui dunkera dessus. Jordan lui lance alors « Hey Mutombo, this for you » avant de fermer les yeux et de rentrer son tir.

En 1997, rebelote. Dans le vestiaire du All-Star Game, Deke taquine MJ sur le fait qu’en six ans, il n’a jamais réussi à dunker sur lui. Mal lui en a pris, le pivot s’en prendra un en pleine poire au mois de mai suivant lors de la série de playoff opposant les Hawks et les Bulls

Comble de l’humiliation, Jordan singera alors son célèbre gimmick « not in my house ».

L’homme logo

Au commencement, il y a eu Nike. Puis très vite, Michael Jordan s’est transformé en véritable homme sandwich sous l’afflux de sponsors ravis de lui ouvrir leurs portefeuilles.

Coca-Cola, Chevrolet, McDonald’s, Ball Park Franks, Wilson Sporting Goods, Rayovac, Wheaties, Hanes ou encore MCI s’échineront ainsi à le marketer en héraut du rêve américain – et accessoirement à faire de lui l’un des athlètes les plus riches de sa génération toutes disciplines confondues.

Parmi la ribambelle de spots télé qui l’ont mis en scène, s’il ne fallait en garder qu’un, ce serait sûrement celui tourné en 1992 pour la boisson énergétique Gatorade dont le slogan est des plus évocateurs : « Be like Mike ».

Sur une musique et des paroles inspirées par Le Livre de la jungle, cette réclame aux faux-airs de propagande reflète à merveille l’aura qui entourait son personnage public.

Vae victis

De tous les hall of famers privés de titre par Chicago (Charles Barkley, Karl Malone…), Patrick Ewing est peut-être celui qui a le plus souffert de la domination de MJ.

Que ce soit en 1991, 1992, 1993 ou 1996, à chaque fois que les New-York Knicks sont tombés sur les Jordan boys en phase finale, ils ont dû rentrer à la maison plus tôt qu’espéré.

Pire, galvanisé par l’ambiance électrique du Madison Square Garden, Jordan prenait un malin plaisir à y enchaîner les prouesses.

Comment oublier en effet ses 55 points inscrit en mars 1995, cinq matchs seulement après son premier come-back ? Ou ce dunk stratosphérique claqué sur le pivot jamaïcain après avoir enrhumé John Starks et Charles Oakley ?

L’esprit

Fraichement élu meilleur joueur de tous les temps par la NBA et élu pour troisième fois de suite MVP des finales (du jamais vu), c’est à la surprise générale que Jordan annonce le 6 octobre 1993, vouloir prendre sa retraite à l’âge de 30 ans.

Pour célébrer son mythe, une statue à son effigie, lourde de 900 kilos de bronze, est érigée à l’entrée du stade des Bulls.

Qu’importe les premières critiques pas franchement enthousiastes (ne serait-ce que parce que Jojo ne tire pas la langue ou qu’il porte des AJ IX, une paire jamais vue à ses pieds sur les parquets), The Spirit (le nom de la statue) devient rapidement un lieu de pèlerinage pour les fans du monde entier.

Victime de son succès, le monument a depuis été déplacé à l’intérieur du United Center.

72 !

Ce qui rend entre autres la carrière de Michael Jordan si remarquable, c’est cette convergence entre son talent individuel et ses exploits collectifs.

Et à ce titre quoi de plus spectaculaire que la saison 1995/1996 où aux cotés de Scottie Pippen et Dennis Rodman, tels des rock stars en tournée les Bulls ont fait sauter tous les records tandis que MJ glanait absolument tout ce qu’il y avait à glaner sur le plan personnel.

Dans le désordre, cela donne une nouvelle bague, 72 victoires en saison régulière, 3 défaites de rien du tout en playoff, des titres de MVP de la saison régulière, de la finale et du All-Star Game, un titre de meilleur marqueur, une nomination dans la All-NBA first team, une nomination dans la All-Defensive first team

Le flu game

Au-delà des bilans comptables, peut-être sa performance la plus impressionnante. Celle en tout cas dont le souvenir résume le mieux son état d’esprit.

À égalité avec les Utah Jazz à 2-2 lors de la finale de 1997, Jordan est au plus mal en point avant que le game 5 ne débute : atteint d’une grippe intestinale (due selon certaines versions à une pizza pas fraîche), His Airness lutte ne serait-ce que pour se tenir debout.

Qu’à cela ne tienne, sur le terrain, il répond présent 44 minutes durant et score 38 pions, dont un panier à trois points décisif à moins de trente secondes de la fin qui permet à Chicago d’arracher la victoire à 90-88.

Complètement épuisé, sitôt le coup de sifflet final, Jordan s’effondre dans les bras de son lieutenant de toujours Scottie Pippen.

The Shot 2

Pauvre Byron Russell. Comme Craig Ehlo, il est lui aussi un joueur très correct. Et comme Craig Ehlo, son nom n’est resté dans les mémoires que pour avoir été la victime d’un soir de Jordan.

Finales de 1998. De nouveau les Jazz. De nouveau John Stockton et Karl Malone en face de lui.

À une victoire d’un sixième sacre, les Bulls sont menés 86-85 à vingt secondes de la fin de la sixième manche.

Ni une, ni deux, porté par son instinct de tueur, Jordan subtilise la balle des mains de Malone, traverse le court, cross Russell qui chute au sol (non sans avoir été subtilement poussé), puis marque à mi-distance à 5,2 secondes de la fin.

Auteur de 45 points ce soir-là, MJ conclut là sa carrière sous le maillot rouge et noir des Bulls de la façon la plus jordanesque qui soit.

Mike-le-Sorcier

Nombreux sont ceux qui préfèrent faire comme si ce second come-back chez les Washington Wizards au début de la décennie 2000 n’avait jamais eu lieu.

Difficile de leur donner tort tant à 38 ans passés, le corps perclus de blessures, MJ n’était plus celui qu’il fut.

Et quand bien même il a pris soin de dissocier ce retour de ses glorieuses années, voir tous les Iverson, Bryant et autre Carter désormais au sommet de leur art lui mener la vie dure n’est pas allé sans provoquer un pincement au cœur.

Bon après, His Airness a également prouvé à de multiples reprises qu’il avait encore sous le capot comme lorsqu’en février 2003, il est devenu le premier basketteur de plus de 40 ans à inscrire plus de 40 points.

Face des New Jersey Nets qui atteindront cette année les finales et qui un mois auparavant lui ont fait passer l’un des pires matchs de sa vie (8 petits points inscrits), MJ va puiser en lui toute la hargne qui est la sienne pour remettre les pendules à l’heure.

Motivé à bloc, il enfile ainsi 43 points assorti de 10 rebonds et 4 interceptions.

Humain après tout

Au fond, le problème avec les idoles toujours en vie, c’est qu’il leur est tout bonnement impossible de se montrer à la hauteur de leur trop flatteuse réputation.

Les adorateurs du dieu Michael Jordan en ont fait l’amère expérience le 11 septembre 2009 à l’occasion de son discours d’intronisation au Hall of Fame, ce dernier ayant stupéfié l’assistance en se montrant « tour à tour rude, vindicatif et incendiaire » pour reprendre les mots de Sports Illustrated – ou en se montrant tout simplement à visage découvert pour reprendre les mots de ses détracteurs.

L’humeur a beau être au solennel et au rassemblement, Jordan dézingue absolument tout ceux qui ont eu le malheur de contredire un jour ses ambitions (ses coachs, ses frères, ses mentors, ses adversaires…).

Tantôt cruelles, tantôt gênantes, ces 20 minutes révèlent l’homme qui derrière 25 ans d’images et de slogans a toute sa vie a été dévoré par son esprit de compétition.

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