Une vision nouvelle du personnage.
Le nemesis de Batman aura prochainement l’occasion de passer sous le feu des projecteurs, dans un long-métrage s’intéressant à lui, et seulement à lui. Cette fois incarné à l’écran par Joaquin Phoenix, Arthur Fleck aka le Joker devrait nous rendre témoin de sa chute lente vers la folie.
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Le Joker sous un nouvel angle
Ce pourrait être LE film rendant une bonne fois pour toute l’hommage qu’il mérite au Joker. Sublimement incarné face caméra par le regretté Heath Ledger dans The Dark Knight de Christopher Nolan, le personnage devrait pourtant briller d’une toute autre façon sous les traits de Joaquin Phoenix. D’ailleurs, inutile d’espérer ici un blockbuster ou un film de super-héros, comme l’a lui-même concédé Phoenix : «Je ne classerai pas le film dans un genre particulier. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un film de super-héros, ou d’un film de studio, ou d’un… Il paraît unique, et je pense plus que tout que la chose la plus importante, c’est que Todd [Phillips, réalisateur du film] semble passionné à son sujet, et qu’il donne sans compter, c’est très excitant». La nouvelle série de clichés dévoilés ces dernières heures semblent confirmer cette approche, non pas minimaliste, mais mesurée.
Un personnage à visage (presque) humain
Le Joker semble encore humain, et c’est d’ailleurs ce qui avait séduit Joaquin Phoenix : «Je pense qu’en marge de l’excitation autour de ces films et de leur taille, il y a des personnages incroyables qui doivent gérer des problèmes de la vie. Et parfois, c’est mis en avant […] il y a eu des personnages de comics très intéressants qui méritaient d’être étudiés. Je pense que c’est ce qui a plu à Todd». Dirigé par Phillips, profitant de l’implication de Martin Scorsese en tant que producteur exécutif, Joker comptera dans son casting, en plus de Phoenix, Robert De Niro, Zazie Beetz, Frances Conroy ou encore Marc Maron. Le film est attendu dans les salles obscures le 9 octobre 2019.
