Joaquin Phoenix au sommet de son art ?
Attendu dans les salles obscures à partir du 9 octobre prochain, Joker pourrait bien à nouveau offrir toute la place qu’il mérite à celui qui fait habituellement office d’ennemi juré de Batman. Cette fois absent de l’écran, ce dernier laissera l’espace nécessaire au déroulement de la folie d’Arthur Fleck, aka le Joker.
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Un prestation d’ores et déjà convaincante
Réalisé par Todd Phillips (Road Trip, la série Very Bad Trip), Joker n’a rien du blockbuster traditionnel, qui aurait tout à fait pu prendre forme étant donné l’aura du personnage DC Comics. Plutôt, il a été fait le choix d’un thriller aux accents de tragédie, qui va suivre la lente descente de l’humoriste Arthur Fleck, actant peu à peu sa métamorphose en Joker. L’ultime trailer tout juste dévoilé par Warner Bros. présente un Fleck malmené, en marge de la société, tentant tant bien que mal de s’y faire une place avant de définitivement renoncer. Mené en totale indépendance de la série de longs-métrages DC sortis ces dernières années, ce projet ambitieux devrait littéralement réinventer le Joker, comme l’a lui même évoqué Todd Phillips : «Nous n’avons rien suivi de ce qui se trouve dans les comics, ce qui va agacer les gens. Nous avons simplement développé notre propre version, d’où un type comme le Joker sort. C’est ce qui est intéressant d’après moi. Nous ne faisons même pas le Joker, mais l’histoire du façonnement du Joker. C’est à propos de cet homme».
Un film qui s’annonce dérangeant
Interdit aux moins de 17 ans aux Etats-Unis, au moins de 12 ans en France, Joker s’annonce sombre, sans doute dérangeant à certains moments. Ce qui pourrait tout à fait permettre au personnage mondialement connu d’être désormais vu sous un tout nouvel angle, moins tape-à-l’oeil et bien plus intimiste. Réponse d’ici quelques semaines. Dans le film, Phoenix sera rejoint par Zazie Beetz, Robert De Niro, Frances Conroy, Marc Maron, et Brian Tyree Henry.