La colère des joueurs n’est pas retombée après le désastre du Pokemon GO Fest, au contraire ..
Il y a quelques jours, nous vous parlions du fiasco qui s’est déroulé lors du Pokemon GO Fest, un événement organisé par Niantic à l’occasion de l’apparition des Pokemons légendaires sur l’application. Certains visiteurs, très en colère, ont été jusqu’à saisir la justice afin de se faire dédommager.
Un événement qui tourne au désastre
Organisé au Grant Park à Chicago, le tout premier événement rassemblant des millions de joueurs de Pokemon GO à été un échec total le 22 juillet 2017. Même si le beau temps était au rendez-vous, la connexion était complètement absente. Premier problème, le lieu choisi pour accueillir le festival disposait d’une très faible couverture réseau. De plus, les serveurs de Niantic Labs étaient surchargés par le nombre de connexion simultanée des joueurs.
Autant dire que les joueurs étaient très en colère, et ils l’ont fait ressentir aux organisateurs. Lorsque le C.E.O de l’entreprise s’est exprimé, il s’est fait huer par la foule. Après la fin de l’événement, Niantic s’est excusé et a remboursé l’intégralité des billets d’entrée aux joueurs. Les fans déçus ont également pu voir leur compte Pokemon GO crédité de 100$ de pokécoins (la monnaie in-game).
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Des dizaines de joueurs saisissent la justice
Quelques jours plus tard, la pression n’est pas retombée du côté des joueurs, certains d’entre eux n’ont pas estimé suffisant le remboursement du billet, et ont décidé de saisir la justice. C’est le cas par exemple de Jonathan Norton, représenté par l’avocat Thomas Zimmerman, qui dénonce la non-prise en charge des frais de transport pour les joueurs qui viennent de loin.
Norton, par exemple, est parti de la Californie pour assister au Pokemon GO Fest, et les remboursements proposés par Niantic ne couvrent pas ses frais de transport. Des dizaines d’autres personnes ont rejoint la plainte, et l’avocat Zimmerman dit même avoir parlé à des joueurs venant du Japon pour assister à l’événement. Niantic n’a émis aucun commentaire sur la tournure légale que prend l’affaire.
