Grosse première semaine pour l’artiste, qui signe un beau démarrage.
Les attentes étaient grandes pour le nouvel album de Maître Gims, un Ceinture Noire qui a défrayé la chronique comme jamais. Grâce notamment à des featurings aussi inattendus qu’originaux en compagnie de l’Américain Lil Wayne ou encore du chanteur Vianney. Aujourd’hui, vient l’heure d’un premier bilan pour l’opus après une semaine d’exploitation. Le projet s’est donc écoulé à 81 382 exemplaires. Dans le détail, cela donne 44 186 albums en physique, 32 083 en streaming et enfin 5 113 en download.
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Un album résolument complet
Ceinture Noire s’est affirmé comme un album différent, réellement atypique. Avec 40 morceaux au compteur, on peut dire qu’il a fait dans le grandiloquent. Comme l’a évoqué à plusieurs reprises Maître Gims, l’inspiration était simplement au rendez-vous, et il ne se voyait pas mettre de côté de nombreux titres. Tant mieux, le tout permet de voguer d’un univers à un autre avec toujours la même qualité au rendez-vous, que ce soit dans le chant ou le rap. D’ailleurs, l’artiste issu du collectif Sexion d’Assaut a fait confiance à des talents venus de tous les horizons pour de sacrés featurings : Vianney, Sofiane, Orelsan, Lil Wayne, H Magnum, Dadju, MHD ou encore Quincy. Notons d’ailleurs qu’il s’agit d’un des rares albums qui se sont mieux vendus en physique qu’en streaming…
Maître Gims, à l’aise dans tous les styles
Ceinture Noire était aussi le moyen de démontrer une nouvelle fois les facilités de Maître Gims quand il s’agit de passer d’un style à un autre. Récemment, Booska-P a rencontré Renaud Rebillaud, son compositeur, pour mieux comprendre sa façon de travailler. Le musicien nous a ainsi livré que le rappeur et chanteur avait toujours eu une facilité à compiler les talents :
« C’est un chanteur exceptionnel, il a toujours eu cette envie. Avant, il chantait peut-être un petit peu moins, mais on capte son potentiel sur Casacadé, dans L’Ecrasement de tête. C’est mon morceau préféré de la Sexion, il se permet plein de choses dessus. Tu sens déjà qu’il a une facilité de malade, qui est complètement assumée aujourd’hui. Sur Subliminal, on a gardé le nectar de ce qu’il pouvait faire. C’est un album assez varié, avec du dancehall, du chant, etc. Il donne tout ce qu’il a à donner, que ce soit doux ou pas. Le côté pop avec les guitares, c’est mon délire, ma culture… Et ça le pousse à aller plus loin aussi ».
