Mais qu’est ce qui se cache derrière la campagne de publicité de l’album ANTI de Rihanna en partenariat avec Samsung ?
Simple coup de com’ pour certains ou véritable révolution dans la promotion pour d’autres, une chose est certaine Rihanna ne laisse personne (ou presque) indifférent. Sa dernière campagne vidéo pour son album à venir ANTI reste pour beaucoup un véritable mystère. Plus que ça, elle laisse libre cours à notre imagination. Des théories expliqueront que c’est pour combler le retard du projet. Ou bien un simple partenariat avec Samsung pour promouvoir la marque de smartphones. On ne vous livrera pas ici une vérité générale sur cette campagne, mais plutôt une interprétation non exhaustive que l’on peut faire d’ANTIDiary…
Depuis quelques semaines la chanteuse Rihanna dévoile une série de vidéos pour annoncer l’arrivée de son album ANTI. L’artiste français Woodkid nous montre une fois de plus qu’il a plus d’une corde à son arc en s’occupant de la musique et du tournage de cette publicité. Samsung y place habillement son téléphone pour quelques millions de dollars, ce qui nous laisse penser qu’une opération avec la marque de smartphone reste possible pour la sortie du 8ème album de Riri. Si visuellement c’est clairement une réussite avec des plans caméras de toute beauté et des ambiances prenantes, le message n’est pas si simple à décrypter…
8 pièces à parcourir…
Huit vidéos, huit pièces, pour un huitième album. Jusqu’ici le cheminement est simple à capter. Oui mais voilà la question principale reste la même : que représentent ces pièces ? Dès la première vidéo on comprend que le but final de cette campagne est l’album avec une clé « R8 » posée sur le sol. Mais avant de pouvoir pénétrer dans cette fameuse 8ème pièce le chemin sera long. On peut imaginer que chaque pièce représente une marche de plus dans la carrière de Rihanna, où chacune de ces marches seraient un album de la chanteuse. Avec des salles parfois claires et d’autres fois beaucoup plus sombres, cette alternance dans le clair-obscur illustre à merveille les métamorphoses ainsi que les épreuves de Robyn Rihanna Fenty depuis ses débuts.
Une vision artistique de son travail
De la pochette jusque dans sa promotion, Roy Nachum est partout. On vous avait déjà parlé de l’influence de cet artiste dans un précédent article sur la cover d’ANTI. Aujourd’hui c’est d’autant plus parlant que l’on retrouve la petite fille de la pochette en chair et en os dans les vidéos. Rihanna passe ici un nouveau cap artistique, qui va bien au-delà de la musique. La pochette devient une oeuvre d’art, idem pour la campagne de promotion. Comme devant un tableau libre à chacun de ressentir ce qu’il veut ou peut. On peut même aller plus loin en imaginant que pour la Bad Girl, chacun de ses projets doit être pris comme une pièce à part entière et sa carrière comme le cheminement de d’une pièce à une autre. Une chose est certaine, ce n’est pas en une seule lecture que l’on pourra déceler tous les mystères d’ANTIDiary…