Le boss a de quoi l’avoir mauvaise…
En 2014 Rick Ross sort son sixième album solo intitulé Mastermind et s’affuble pour l’occasion de ce surnom que ce soit sur scène comme dans ses interviews.
L’année suivante, le très confidentiel rappeur californien Mastermind l’attaque devant les tribunaux et réclame de deux millions de dollars au motif que ce titre porte confusion avec son alias, un alias qu’il a lui-même déposé dix ans auparavant.
Après avoir envoyé plusieurs courriers restés sans suite à la star et à ses représentants, Raul Caiz de son vrai nom décide alors de passer la seconde en poursuivant en 2015 Ross, Def Jam et Universal Music pour contrefaçon de marque et enrichissement illégitime.
Pot de terre contre pot de fer
Débouté par la justice qui estime alors que « mastermind » (« tête pensante » en français) est une expression tout ce qu’il y a de plus courante et qu’elle n’appartient donc à personne, Caiz se voit en sus contre-poursuivi par Ross et ses avocats pour faire annuler ses droits d’auteur.
Sorti perdant de ce second procès qui s’est tenu au mois de décembre 2016, Caiz n’en démord pas pour autant et fait appel.
Cette fois-ci, l’issue est à la surprise générale tout autre puisque ce 15 juin le juge a reconnu la légitimité de sa plainte !
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Étonnement, il aura fallu attendre cette affaire pour que le Floridien soit condamné pour vol de pseudo.
Pour rappel, William Leonard Roberts II tient son blaze du célèbre dealeur de crack Rick Ross (qui a lui aussi tenté à plusieurs reprises, mais sans succès, de récupérer son nom en justice). En 2010 il s’était même attiré les foudres de la mafia newyorkais pour s’être approprié le surnom du dernier grand parrain John Gotti en intitulant son album Teflon Don.