Le rappeur s’oppose fermement à la politique du président des Etats-Unis.
Face aux problèmes de l’époque, certains rappeurs n’hésitent pas à prendre la parole. C’est la cas aujourd’hui de Nas, figure du genre respectée et écoutée, qui a décidé d’attaquer son président. Le tout dans une lettre ouverte sans équivoque. Il est question d’une Amérique raciste et de la politique d’un pays qui va droit dans le mur à cause notamment d’un Donald Trump toujours aussi brutal et populiste.
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On le sait, les stars américaines sont habituées à prendre position, plus particulièrement en période d’élections. Ainsi on a pu croiser le très puissant couple Jay Z – Beyoncé s’engager aux côtés d’Hillary Clinton. Dans le même genre, Kendrick Lamar ou Macklemore se sont rapprochés de Barack Obama durant son dernier mandat, le tout pour prendre part à diverses actions pour les jeunes…
Aujourd’hui, Nas rompt avec les habitudes pour parler de la vie, la vraie. Ici pas de clientélisme, mais juste un message à faire passer. Si Kanye West avait plaidé pour Donald Trump (avant de se rétracter), le rappeur de New-York a choisi de faire l’inverse en l’attaquant de manière frontale. Dans une lettre ouverte publiée sur le site du label Mass Appeal, le président des USA en prend pour son grade. Une belle manière pour Nas de remettre les choses au clair, en faisant état de la réalité d’un pays qui s’éloigne toujours plus du « American Dream » promis…
Morceaux choisis :
« Un homme a été retrouvé pendu dans un parc d’Atlanta, en Georgie. La police a parlé de suicide. Je sais que les suicides existent. Toutes les communautés peuvent souffrir de dépression. Mais si un blanc à un problème avec un membre des forces de l’ordre, il reste en vie. Nous, nous trouvons la mort« .
« Nous sommes tous conscients que le président est raciste. La société peut raconter des conneries racistes, les comiques aussi. Mais lorsque vous avez de telles responsabilités, vous ne pouvez pas. Si le président se conduit comme cela, il envoie un message fort aux personnes qui ne sont pas de sa communauté, en disant ‘vous ne valez rien’« .
