Une perte subite et un vide énorme…
Le rappeur qui avait sorti son album Swimming il y a à peine un mois de cela a trouvé la mort le 7 septembre dans son appartement de Studio City (Los Angeles). Retrouvé inanimé par les secours suite à l’appel d’un de ses amis, le rappeur serait décédé des suites d’une overdose. Ce tragique incident s’ajoute à une liste déjà tragiquement longue de décès survenus dans le courant de l’année…
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Succès et complexités d’un grand nom de la musique
Depuis sa signature sur le label de Pittsburgh Rostrum Records à l’âge de 18 ans, il y a exactement 8 ans de cela, le rappeur n’a cessé de s’imposer comme un personnage incontournable de la scène américaine, un artiste un peu à part, à l’univers prononcé et à la musicalité toujours très travaillée. Son dernier album en date, Swimming, était l’une des belles sorties du mois d’août. Parfois très personnelle, la musique de Mac Miller avait fédéré un public fidèle et très attaché à l’artiste. Malgré ces succès, Mac Miller était tourmenté par la pression de sa vie d’artiste et dernièrement par sa séparation avec Ariana Grande survenue en mai dernier. Devenu dépendant à la lean (codéine) en 2012, il avait réussi à s’extraire de cette boucle vicieuse, sans pour autant mettre fin totalement à sa consommation de drogues.
2018, année meurtrière
Avec Mac Miller, le rap et plus largement la musique perdent un pratiquant passionné, animé depuis son plus jeune âge par la volonté de s’immerger dans son art. Comme le décès d’Avicii, ce tragique évènement pose la question de la santé mentale des artistes et de leur encadrement psychologique, ainsi que de l’impact sur leur vie privée d’un rythme de vie éprouvant. L’année 2017 s’était conclue sur la disparition de Lil Peep, et a laissé place à une année 2018 particulièrement meurtrière, d’XXXTentacion à Jimmy Wopo, en passant désormais par Mac Miller…
