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Les pires looks de tous les temps du rap US ! [DOSSIER]

Les pires looks de tous les temps du rap US ! [DOSSIER]

Si le ridicule ne tue pas, il y a parfois de quoi être mort de rire…

« Bordel, mais comment ai-je pu penser un seul instant avoir l’air cool sapé comme ça ? »

On ne va pas se mentir, des fashion faux pas tout le monde en fait un jour. En revanche, contrairement aux rappeurs, tout le monde n’a pas le malheur de voir ses dérapages immortalisés sur pellicule. Certes, aucune mode ne résiste aux affres du temps, mais là où certaines conservent un place à part dans nos cœurs (les bandanas, les Jhery curls, les jerseys…), quand d’autres ont depuis été canonisées (l’horloge de Flavor Flav, les bonnets Kangol de LL Cool J, les Adidas sans lacet des Run DMC…), les 20 cas présentés ci-dessous ne méritent aucune forme de mansuétude ou de compassion.

Retour dans la haine et la bonne humeur sur les fails les plus retentissants de cette course au plus frais et ses trop nombreux braves tombés au combat.

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La vague disco-électro

N’en déplaise au révisionnistes du mouvement, le hashipéhashopé des débuts puise ses inspirations dans un melting pot d’influences toutes plus festives les unes que les autres. Influences musicales donc, mais aussi pour son plus grand malheur vestimentaires : franges qui n’en finissent pas de tomber, bottes de sept lieux, couvre-chefs improbables…

Un malaise résumé à lui seul par cette photo des Village People Furious Five qui ont passé la sobriété et le bon gout par-dessus bord avant de… mais d’ailleurs qu’allaient-ils faire déguisés comme ça ?!?

Les T-shirts FREE + nom d’un rappeur en prison

Si l’intention est louable (« j’ai un poto à l’ombre, je ne l’oublie pas, on-reste-vrais-t’as-vu »), il existe quand même une légère différence entre un prisonnier politique et un type qui s’est fait coffrer neuf fois sur dix pour un truc débile – du genre s’être pointé dans un aéroport avec un gun ou avoir fumé de l’herbe dans le bus de tournée.

Tout ça sans compter que jamais personne n’est sorti de cellule grâce à ça.

Les pimp cups

Ou des dangers de boire trop de jus de maquereau.

Aux hurluberlus qui en 2017 seraient tentés de se pointer en club tout autre jour de l’année que le mardi-gras avec un verre XXL sur lequel est plaqué leur nom en faux diamants (ou pire en vrais), le risque est grand, non pas de finir la soirée entouré de bitches en train de twerker, mais plutôt d’être la risée des réseaux sociaux en moins de temps qu’il n’en faut à un hater pour dégainer son smartphone.

Lancer sa marque de textile

Mais nom d’un petit bonhomme en mousse pourquoi sitôt la notoriété au rendez-vous les rappeurs se sentent-ils obligés de lancer leur ligne de vêtements ? Par quelle étrange opération du Saint Esprit se sentent-ils d’un coup d’un seul en mesure de créer une collection digne de ce nom ?

À quelques exceptions notables (Sean John, Pelle Pelle, Roca Wear…), ces dernières failent d’ailleurs misérablement après quelques saisons – un laps de temps qui au vu de la qualité proposée relèvent déjà de l’exploit.

Du Shago de Lil Bow Wow au Vampire Lifes (?) de Jim Jones en passant par le Akoo de T.I., les seules personnes qui ont jamais porté ces frusques sont celles qui se les sont faites offrir.

Les pantalons en cuir

Depuis le « all-leather-everything » des chanteurs de r&b 90’s aux gilets SM de 2Pac sur la pochette de All Eyez On Me, nul n’ignore les dégâts que peuvent engendrer le port du cuir.

Dommage que personne n’en ait pipé mot à Kanye West, 2 Chainz, Rick Ross & Co le jour où ces messieurs se sont mis en tête de faire du falzar en peau de vache l’accessoire favori de leur garde-robe.

Presque de quoi virer vegan sur ce coup…

Les débardeurs à bretelles G-Unit

Du temps de sa splendeur, la crédibilité de rue de Fiddy était d’ailleurs telle que le rappeur pouvait se permettre de se balader à la ville comme sur scène en soutien-gorge bariolé LGBT.

Reste qu’exception faite de deux trois freluquets plus blancs que Walter (lire plus bas), le fait que jamais personne d’autre que lui n’ait osé se montrer en public accoutré de la sorte (à commencer par ses comparses de label) aurait pourtant dû lui mettre la puce à l’oreille.

Ce moment où le doute s’installe quant à la signification du « G » de G-Unit…

Porter ses fringues à l’envers

Difficile de nier la force culturelle du hip hop quand il est capable de rendre cool une mode aussi aberrante.

Raz de marée commercial oblige (des fringues Kriss Kross « backwards » avaient même été commercialisés), bon nombre de collégiens de l’époque se sont ainsi retrouvés dans le bureau du principal après s’être pointés en cours fagotés de la sorte.

Ces rappeuses qui abusent des subterfuges

Si gloire doit être rendue au rap de promotionner des corps de femmes aux mensurations plus proches de ceux d’un circuit de F1 que d’un portemanteau, pourquoi diable faire ensuite sombrer ces dernières dans une parodie de féminité ?

Faux cils, faux ongles, faux cheveux… à superposer sans retenue les artifices (et les couches de plastique), il devient parfois difficile de distinguer les Nicki, Kimmy, Foxy et autres Iggy des travelos qui travaillent tard le soir sur les boulevards parisiens.

La joaillerie qui respire le faux

Autant personne n’a jamais rien eu contre le fait de briller un peu plus que son prochain dans les clips et soirées, autant se trimballer avec une chaine qui pèse le poids d’un scooter autour du cou déclenche une irrépressible envie de se rouler par terre, et ce d’autant plus quand son propriétaire voudrait nous faire croire que sa quincaillerie coute le prix des bijoux de la reine d’Angleterre.

Tout ça sans compter que personne n’a jamais vu un Bill Gates ou un Marck Zuckerberg s’afficher avec des montres customisées « en diamants » ou des boucles d’oreilles en vulgaire plaqué.

Les sarouels

Parmi les multiples raisons qui justifieraient de noyer dans le ciment sans procès MC Hammer, figure en tête sa mise au gout du jour de ces futals de fête foraine. À l’exception de Fary, ceux qui les portent ressemblent à d’ex obèses qui s’habilleraient encore avec leurs anciens collants.

Peu importe qu’ils aient l’air très confortables, peu importe que du temps où il était ado ton rappeur préféré en avait très certainement un exemplaire dans son placard, si l’on commence à justifier ce genre de comportement, autant renoncer à l’idée même de civilisation.

Les tatouages sur le visage

En attendant qu’une loi soit votée pour interdire de se faire gribouiller sur la tronche un cône glacé ou un AK-47 (cf. Rick Ross), voici un petit conseil de bon aloi à tous les apprentis rappeurs qui misent plus sur leur souag que sur leur flow pour percer dans le game : assurez-vous de décrocher l’Euromillion avant de franchir les portes du salon de tatouage.

Le retour à la vie active pourrait s’annoncer douloureux, et pas seulement parce que c’est la crise.

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Les wiggers

Si par le plus grand des hasards dans quelques siècles les historiens se penchent sur ce phénomène de société à mi-chemin entre l’appropriation culturelle et le cosplay à un degré 1, les grattements de menton (et les fous rires) seront nombreux.

Amis cousins pas si éloignés des rastas blancs : non « white n’est pas le new black », et non Brooklyn/ Limoges ce n’est pas le même combat. Okiedokie Froggie ?

Les lunettes persiennes

Le bon côté de la mode, c’est qu’avec le temps les pires tendances finissent toutes un jour ou l’autre par sombrer dans l’oubli.

Malheureusement, il arrive que Kanye West passe par là et décide de remettre au gout du jour une obscure paire de binocles designée par Alain Mikli dans les années 80. Alors que jusque-là porter des lunettes de soleil en soirées était considéré comme un pic indépassable d’absurdité, les shutter shades franchissent un nouveau palier : en plus de ne rien y voir et de passer pour un péquenaud, vous avez l’air d’un Lego.

[Un article sur les fails ne pouvant pas être considéré comme exhaustif sans mentionner Soulja Boy, petit hommage aux lunettes blanches de ses débuts, celles où il écrivait lui-même son nom au Tipex sur les verres.]

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Les tétines dans la bouche

Qui a dit que le septième art n’influençait pas les mœurs ? Croyez-le ou non, mais au début des années 90 il n’était pas rare de croiser sur la Côte Ouest de jeunes adultes en train de mâchouiller une tétine – la faute au personnage de Dookie dans le film Boyz N the Hood.

Question ridicule la Côte Est n’est pas en reste et réplique promptement grâce à Method Man qui dans le clip de C.R.E.A.M. lance la mode de la brosse à dents dans la bouche !

Le sud finira enfin par s’aligner quand les fanatiques de Nelly décident eux-aussi de consterner le monde en se collant un faux pansement sur la joue.

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S’habiller au rayon femme

Celle-là on ne l’avait pas forcément vu venir. Certes auparavant il y a eu les turbans d’Andre 3000, les kilts de Kanye et Diddy, les allures de lesbienne de Wiz Khalifa… mais de là imaginer que les emcees se fassent une fierté de porter des leggings, du vernis à ongle ou des robes, il y avait un fossé. Fossé qu’ont allégrement franchi Lil Wayne, Lil B, A$AP Rocky et bien évidemment leur chef de file, Young Thug.

Ce dernier étant devenu l’égérie femme de Calvin Klein, cette tendance n’en est peut-être qu’à ses débuts.

(Soupir)

Exhiber son boulard

Okay rien de mal laisser dépasser un peu la marque de son caleçon (enfin tant qu’il n’est pas d’une autre couleur que noir ou blanc), mais de là à afficher sciemment sa lune à la vue du monde entier, et en premier lieu à ceux qui n’ont rien demandé, il y a une limite que la police du look (et la police des mœurs) interdit de franchir.

Et puis entre nous, cette manie de baisser son froc jusqu’au pôle sud c’est pas un peu suspect non ?

Se lisser les cheveux

Sous genre ultra-codifié, le rap de pimp répond à tout une batterie de critères quasi-impossibles à expliquer à toute personne ne partageant pas une fascination troublante pour le milieu interlope des trafiquants de chair.

Si l’idée est de capturer le mood de ces films de blaxploitation, tout Snoop, Ice T ou DJ Quik qu’ils soient, ceux qui arborent la « pimp perm » et ses bouclettes de triste réputation ressemblent plus à des speakerines de jeu télévisées échappées des 70’s qu’à des hustlers funky.

Et encore, on ne vous parle pas de leur manie de se faire des french manucures…

Le collier de barbe r&b

Nos excuses à ceux qui passent leur samedi dans la salle de bains en vue d’impressionner les demoiselles le soir venu, mais dans le meilleur des cas vous ressemblez au cinquième membre d’un boys band (celui qui danse dans le fond et dont personne ne connait le nom) et au pire à ces vieux profs de math avec leurs pulls plein de craie et leur éternelles sacoches usées autour du bras.

Sérieux, si même Craig David a fini par raser le sien, il y a peut-être une raison non ?

Prendre la pose en slip

C’est l’un des mystères les plus tenaces de l’histoire du rap : à échéances régulières, une tête d’affiche, persuadée que son sex-appeal ne connait aucune limite, décide de se déguiser face caméra en maitre-nageur.

Outre Wyclef ci-dessus, le mur de la honte compte également Big Daddy Kane, Mc Hammer ou encore 2Pac.

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