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Quand le G-Unit piquait les groupies des D12

Quand le G-Unit piquait les groupies des D12

Sacré Lloyd Banks, sacré Young Buck…

Si partir loin de chez soi pour sillonner le pays et y donner un maximum de concerts en un minimum de temps n’a peut-être pas que des avantages, il en est un qui ne fait pas débat pour peu que vous soyez star du rap : à chaque nouvelle date, de nouvelles filles se pressent au portillon pour faire votre connaissance.

Reste qu’à en croire Bizarre du groupe D12, cet afflux peut néanmoins parfois poser problème.

Invité au micro du (très bon) podcast Drink Champs animé par NORE et DJ EFN, le poto d’Eminem a ainsi révélé qu’en tournée avec Dr. Dre, Snoop et les Dogg Pound, tous avaient convenu d’établir des règles en la matière afin d’éviter les abus.

Par exemple, s’il arrivait que l’un d’eux se garde pour lui une groupie qui était prête à coucher avec tous les autres, il devait passer devant un « tribunal » présidé le plus souvent par Dre ou Paul Rosenberg (l’agent d’Eminem).

L’accusé devait alors se trouver un avocat pour défendre sa cause, puis attendre que la sentence tombe, généralement une tâche assez ingrate comme nettoyer le bus pendant un mois.

Sauf que cette organisation est complètement tombée à l’eau le jour où le G-Unit a rejoint la petite bande sur les routes.

G-G-G-G-G-UNIT !!!

« Les mecs n’en avaient rien foutre de nos règles. Un jour un de mes homies s’était trouvé une meuf mais il avait fait l’erreur de la laisser seule à la réception de l’hôtel. »

« Sachant que 50 Cent était lui aussi en bas et qu’il traînait toujours avec 30 ou 40 gars autour de lui, je lui ai dit qu’il fallait que l’on se magne pour la récupérer elle et ses copines avant que ces renois ne nous les prennent. »

« Une fois en bas, on les emmène avec nous dans l’ascenseur…. avant que Lloyd Banks, Buck et un troisième type ne nous rejoignent et commencent à parler dans notre dos avec elles. »

« Et lorsque nous arrivons à notre étage, alors que je pensais qu’elles allaient nous suivre, elles sont restées avec eux pendant que Tony Yayo refermait la porte derrière nous le sourire aux lèvres. »

Et Biz’ de conclure dépité : « Les mecs nous ont volé nos meufs ! »

Si l’anecdote vaut son pesant de cacahuètes, est-elle si surprenante que ça venant d’un groupe qui en 2003 sur l’album Beg for Mercy avait dédié un morceau explicite sur le sujet intitulé Groupie Love, avant de produire quelque temps plus tard un film pornographique du même nom ?

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