Ne jamais taper sur les nerfs de Dre.
Interviewée dans le cadre du documentaire en 5 parties Ruff Ryders Chronicles, retraçant l’histoire du mythique label Ruff Ryders Entertainment, Eve a tenu à évoquer son passage éclair chez Aftermath Entertainment, le label de Dr. Dre.
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Dre n’a pas le temps
Avant de rejoindre Ruff Ryders Entertainment et de connaître un succès mondial, la « Ruff Ryders’ First Lady » aura eu l’occasion de faire un détour chez Aftermath Entertainment, comme elle l’a rappelé face caméra : « Je suis passé de la maison de ma mère à des vols pour Los Angeles, où je pouvais enregistrer une démo à faire écouter à Dre. Je n’oublierais jamais le moment après l’enregistrement de cette démo. Dre l’a entendue, et il était genre : « Signons un contrat« . […] Je me souviens quand je travaillais avec Dre, Eminem venait d’être signé. Donc je me pointais au studio, je n’étais pas censée y être, mais je savais que Dre y serait. Et j’étais genre. « Quand est-ce que j’enregistre ? Quand est-ce que tu me mets sur un titre ? Qu’est-ce qui se passe ? » ». Une insistance compréhensible, sauf peut-être pour le Doctor : « Je pense que [Dre] en a eu marre. Et je me suis fait virer [du label] 8 mois plus tard ».
Un mal pour un bien ?
A croire que ce fut là un signe du destin. Peu de temps après, Eve sortira son premier album Let There Be Eve…Ruff Ryders’ First Lady sur Ruff Ryders Entertainment et Interscope Records. Ce LP s’écoulera à 213 000 exemplaires en première semaine, et à plus de 2 millions de copies au total, lui permettant d’atteindre le statut double platine. Deux ans plus tard, elle livrera Scorpion, un album porté par le single Let Me Blow Ya Mind avec Gwen Stefani, lui permettant de décrocher un Grammy Award et de signer des ventes dépassant le million d’exemplaires.