Serait-ce la fin du feuilleton ?
Depuis ce jour de 2015 où Lil Wayne s’en est allé poursuivre en justice son label Cash Money à hauteur de 51 millions de dollars, c’était l’un des principaux points d’achoppement entre lui et Birdman : la question du partage des royautés de Drake.
Vache à lait certifié du navire YMCB, le Canadien est l’objet d’une guerre larvée entre les deux parties, chacune réclamant son dû au détriment de l’autre.
La hache de guerre est enterrée
Et si l’imbroglio ne cesse de durer, ce n’est pas nécessairement à cause de la mauvaise foi des uns ou des autres, mais en raison d’une situation juridique particulièrement étriquée.
Jugez plutôt : signé en 2009 sur Young Money, Drake n’en restait pas moins un artiste Cash Money Records du fait que les frères Williams détenaient 51% du label de Lil Wayne… tout cela en étant engagé en parallèle avec Aspire Music Group, la société de management de Jas Prince, l’homme qui l’a découvert.
Tandis que ce dernier s’est retourné contre Cash Money et Aspire Music Group (société qu’il a quitté entre-temps, mais dont Lil Wayne est devenu actionnaire) pour récupérer le tiers des bénéfices qu’il estime être en droit de percevoir, Aspire Music Group s’était retourné en justice contre Cash Money, et Cash Money contre Aspire.
Bref c’est compliqué, mais toujours est-il que tout ce petit monde a fini par se calmer : si l’on en croit le site internet The Blast qui s’est procuré le document légal ci-dessous, Aspire Music Group et Cash Money ont mutuellement décidé d’abandonner leurs poursuites.
Finies les batailles d’avocats donc, et place (enfin) à la musique ?