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SCH : « Je ne cherche pas à être le meilleur, je veux être différent »

SCH : « Je ne cherche pas à être le meilleur, je veux être différent »

Découvrez le quatrième épisode de la Booska S’maine consacrée au rappeur marseillais…

SCH a vu les choses en grand pour la sortie de son album Deo Favente !

À l’orée de la venue de son nouveau projet qui sera disponible ce vendredi 5 mai, le rappeur SCH a invité les caméras de booska-p dans son fief, dans le Sud de la France, pour une Booska S’maine exceptionnelle. Après avoir démarré sur les chapeaux de roues avec le freestyle intitulé Booska Favente, le S nous a ensuite retrouvé sur les flots à l’occasion d’une interview une nouvelle fois sans tabou avant de voir ses plus proches collaborateurs revenir sur son ascension fulgurante. Pour ce quatrième épisode, le S nous embarque pour une virée shopping dans un showroom privé, au coeur d’un magasin dénommé Nord-Sud. Un rendez-vous qui nous confirme rapidement son appétence pour la sape haut de gamme.

Une fois une pièce portée, je ne peux plus la remettre

Après nous avoir éclairé sur ses goûts vestimentaires, et notamment son refus de porter une pièce où la marque est trop identifiable, l’artiste explique que l’image ayant pris une part prépondérante dans le monde du rap, il se doit de proposer une apparence variée et soignée : « Vu qu’on est souvent en video, il faut avoir des ressources au niveau vestimentaire, sinon, tu vas te retrouver plusieurs fois avec les mêmes sappes, c’est débile. Donc il faut régulièrement compléter sa garde-robe. Une fois la pièce portée dans un clip, je ne peux plus la remettre mais j’ai des petits cousins et des neveux qui poussent vite et qui sont contents quand j’arrive avec plein de sacs ! Donc rien n’est jeté » selon l’artiste qui n’a même plus forcément besoin d’essayer les vêtements tant il connait déjà ses tailles dans les différentes marques.

Quelques marques m’ont déjà approché

Tout est réfléchi et rien n’est vraiment laissé au hasard : « Là je suis en promo, j’ai déjà toutes mes sapes pour mes apparitions sur Booska-P mais pour le reste il faut que je trouve des trucs. Ma marque favorite en jean, c’est Dsquared mais ça arrive que je fasse parfois d’autres choix. Je dois avant tout être à l’aise dedans et que ça dure. Concernant Philipp Plein, je laisse Lacrim être le véritable ambassadeur ! Moi, quelques marques m’ont déjà approché mais il faut que ce soit mon style et pour l’instant ce n’est pas le cas. Un partenariat, je n’en ai pas forcément besoin. L’exclusivité, c’est parfois compliqué, je ne veux pas être bloqué. » ajoute-t-il.

Je n’aime pas ressembler aux gens

Si selon Maskey, SCH a rendu le Kitsch attrayant, le rappeur n’a en tous cas pas fait preuve d’une stratégie particulière : « Ca s’est fait tellement naturellement qu’au début je n’avais pas pris conscience que j’avais une image particulière. Mais à force que l’on me parle de mon style, je me suis fait à l’idée. Moi, je n’aime pas ressembler aux gens. C’est une gamberge. Je me prend la tête, des fois je bloque devant mon armoire comme quand je suis en fumette devant mon frigo ! Après, pour ce qui est de la taille, c’est ‘Le S’ jusqu’au bout ! Je perd 2 kilos par concert, il faut la trouver la graisse ! Je mange mais j’ai du mal à prendre du poids » confesse-t-il.

Milan est la capitale de la sape

Dans ses choix, le marseillais fait particulièrement attention à garder un temps d’avance : « J’aime le fait d’être avant-gardiste. Visuellement, je ne veux pas retrouver d’autres rappeurs avec la même chose que moi. On continue dans le délire de porter des choses que personne ne porte. Malheureusement, il y a des marques qu’on ne peut plus porter. Je suis toujours à la recherche de nouvelles marques, de nouveaux créateurs. J’ai envie que les gens se demandent c’est quoi ce que je porte. Si ce n’est pas le cas, tu perds en magie et en prestige. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas forcément d’être le meilleur mais d’être différent. Milan, c’est vraiment la capitale de la sape » conseille-t-il avant de rappeler qu’à Marseille, il y a réellement une identité propre dans le style vestimentaire.

Amateur de montre, l’artiste conclut en expliquant sa manière de voir le monde de l’horlogerie de luxe où l’achat s’apparente souvent à de l’investissement, un domaine au sein duquel il cherche encore à parfaire son apprentissage…

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