Un épisode qui se concentre sur la jeune carrière de l’artiste.
Après un premier épisode sous forme de freestyle (Booska Squale #2) et un second consacré à sa vie avant le rap, la Booska S’maine de Moha La Squale se poursuit. Aujourd’hui, place à son arrivée tonitruante dans le rap game. Alors que son premier album, Bendero, débarquera bientôt dans les bacs, le rappeur originaire de La Banane fait le point sur son ascension.
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Moha La Squale, une ascension fulgurante
Le troisième épisode de cette Booska S’maine a été tourné aux côtés des personnes qui ont vu Moha La Squale grandir micro en main. Face à la caméra, se sont relayés son ami d’enfance Rigux, rappeur également, mais aussi Mathieu, réalisateur de l’équipe 420 Workshop, ou encore Alexis Puterflam, directeur artistique du label Eletkra chez Warner Music, où est signé l’artiste.
Entre les cours Florent et le rap
« J’avais besoin des cours Florent. Aller là-bas c’était rentrer dans un autre monde, car on vient de la rue. Jouer la comédie, de rentrer dans la peau d’autres personnages, ça me plaisait, mais au bout d’un moment, fallait que je me retrouve. En écoutant du rap, j’étais moi-même (…). Je peux citer Salif, Booba, Rhoff, la Mafia K’1 Fry, Kery James, Sinik… Mais j’avais comme un manque personnel dans le rap, il fallait que je parle. Je me suis retrouvé dans le rap ».
Ses premiers morceaux sur YouTube
« J’ai lancé Tout seul et au bout d’une semaine ça a fait dans les 50 000 vues. J’étais content de ouf, je m’attendais à 6 000 ou 7 000. (…) Boum, une semaine après j’envoie Bendero et en 24 heures, le clip fait 50 000 vues sur Facebook. On a vu qu’il y a avait quelque chose à faire et ça l’a fait. Franchement, je n’aurais jamais cru ça ».
Sa signature en maison de disques
« Je n’étais pas dans le monde de la musique, j’en écoutais simplement, j’étais encore plus impressionné. Quand il y a des grosses maisons de disques qui viennent te voir, ça t’impressionne. (…) J’ai temporisé, on est là pour faire du sale, construire quelque chose, donc je ne me suis pas jetté dans la gueule du loup. Chez Warner c’est là où les choses ont le plus collé. Il y a une bonne ambiance, avec une belle équipe. J’ai eu la chance de tomber sur des personnes qui ont cru en moi dès le début ».