Pas d’inquiétude, la scène parisienne se porte bien…
Le rappeur originaire du 93 et du 77 (il est né à Saint-Denis puis a grandi à Champs-sur-Marne) figure en bonne place parmi les petits nouveaux à surveiller en 2017. Et une chose est sûre, au vu de ses dernières performances, il semble soucieux d’avoir sa part du gâteau. Il n’est donc pas prêt de se radoucir. Après le 4e volet de sa série de freestyles « Rapport », Timal nous offre le précieux N°5, dont la cover fait clairement miroiter la promesse d’un titre vraiment qualitatif… Et c’est peu dire qu’avec un joli clip à la clé, ce dernier met décidément toutes les chances de son côté !
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La recette Timal
Découvert par certains sur la série de clips #JeSuisPasséChezSo de Fianso, dans l’épisode « Dis-moi où tu pécho » en compagnie de YL (un autre rappeur, originaire de Marseille cette fois-ci, dont on vous conseille de guetter les faits et gestes), Timal arrive en balle, comme en témoignent les sacrées bécanes utilisées dans ses clips. Son rapport numéro 4 sorti en février dernier sentait d’ailleurs déjà le soufre: un flow agressif, des rimes violentes et acérées, le tout dans une ambiance surchauffée grâce à une clique toujours bien présente.
Le parisien au rapport
Ce 5eme rapport enfonce le clou. La voix rocailleuse du rappeur trahit un vécu qui transparait dans sa musique. Le cadre est quasiment le même mais passe du quartier à la péniche, puis de la péniche au volant d’un gros gamos. De la fumée, du rhum Saint James, des roues arrières et une armée de soldats aux couleurs fluo du survêt’ du FC Barcelone viennent ponctuer une performance assez hardcore délivrée par Timal. Le tout avec une pointe d’autotune sur le refrain, histoire d’adoucir et d’apporter un autre délire au morceau… Booska-P valide, et vous ?
