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Accusé d’escroquerie, l’ex-manager de Gims risque 18 mois de prison

Accusé d’escroquerie, l’ex-manager de Gims risque 18 mois de prison

La décision de justice sera rendue le 27 septembre.

Jugé pour une affaire d’escroquerie, l’ancien manager de Gims a nié les faits au tribunal. Il encourt une peine de 18 mois de prison ferme.

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Des fausses factures à hauteur de 300 000 euros

Ce lundi soir au tribunal correctionnel de Créteil, 18 mois de prison ferme ont été requis à l’encontre du manager de Gims, accusé d’avoir détourné plus de 300 000 euros à Universal Music France entre 2014 et 2016, rapporte Le Parisien. Pour ce faire, il aurait produit de fausses factures. La maison de disques s’est acquittée de nombreuses notes liées à de l’enregistrement en studio, des shootings photo, des frais de voyage. Problème : elles ne correspondent à « aucune prestation », comme l’a rappelé la présidente. Durant cette période, Gims aurait sollicité le label manager de sa structure Monstre Marin pour réaliser un nouvel album intitulé Djuna Family. A ce jour, l’album n’est jamais sorti contrairement à ce qu’indiquent les fausses factures. Le chanteur a assuré n’avoir rien dépensé pour mener à bien ce projet.

« C’est [le manager] qui a tiré réellement profit de cette infraction, celui qui est en position de force, qui a pu imposer sa volonté », a appuyé la procureure lors de son réquisitoire. Le manager a catégoriquement réfuté les accusations : « Jamais de ma vie je n’ai fait de fausses factures ». Puis, il s’est justifié : « J’établis un budget pour un album et un contrôle de gestion valide, mon rôle est de fluidifier le système. Pour sortir un euro, il faut trois validations. Je n’ai fait que la première avant la seconde du directeur puis la troisième du commissaire aux comptes » a-t-il poursuivi.

Son avocat Yann Le Bras plaide la relaxe : « Universal débloque des lignes de budget pour mon client qui utilise des prestataires. Aucune infraction n’est matérialisée ». La justice se prononcera le 27 septembre.

Gims s’était déjà exprimé sur l’affaire par le passé, en musique, au travers du titre Malheur, malheur.

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