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SCH : « Deo Favente va réunir les publics de A7 et Anarchie. » [VIDEO]

SCH : « Deo Favente va réunir les publics de A7 et Anarchie. » [VIDEO]

Découvrez le deuxième épisode de la Booska S’maine consacrée au rappeur marseillais…

SCH a vu les choses en grand pour la sortie de album Deo Favente ! À l’orée de la venue de son nouveau projet Deo Favente qui sera disponible ce vendredi 5 mai, le rappeur SCH a invité les caméras de booska-p dans son fief, dans le Sud de la France, pour une Booska S’maine exceptionnelle. Après avoir démarré sur les chapeaux de roues avec le freestyle intitulé Booska Favente, le S nous retrouve sur les flots à l’occasion d’une interview une nouvelle fois sans tabou. Après Lacrim, Kaaris, Sofiane ou encore Vald, c’est donc au tour de SCH d’être mis à l’honneur à travers la Booska S’maine. Du 1er au 5 mai, le rappeur d’Aubagne va nous embarquer dans son univers au travers de 5 épisodes qui seront diffusés tous les jours à 17h.

On est tous soupçonnés d’être illuminatis

Pour débuter, l’artiste nous explique son état d’esprit avant la sortie d’un projet au nom particulier : « Je l’attends comme un auditeur ! Je veux entendre l’album du S ! Avant j’écoutais trop mes projets avant leurs sorties donc je ne les appréciais plus ! J’ai choisi le nom de Deo Favente qui signifie Par la faveur de Dieu en latin parce que je ne voulais pas utiliser une langue actuelle. On est tous assujettis à des soupçons d’illuminatis mais si ça existe, on n’est pas au courant ! Je n’ai pas cherché à jouer à un jeu, on a été pris par ça après plusieurs de mes clips, je ne sais pas vraiment pourquoi, ça reste de l’artistique. Je m’amuse du fait que les gens se questionnent. » explique-t-il.

Il fallait revenir dans la dureté

Les premiers extraits sortis (6.45i, Comme si, J’attend, Poupée Russe) semblent marquer un certain retour aux fondamentaux : « Je suis très fan base sur ce projet, j’ai plus de facilité à faire des sons street que des morceaux plus ouverts. On a préféré arriver dans la dureté, il fallait revenir de cette façon là. Sur Anarchie, j’ai élargi mon panel, il faut maintenant que j’arrive à réunir mes deux publics sur ce projet. Si je n’avais pas choisi cette direction pour Anarchie, je me serais cantonné dans un truc street et je n’aurais pas pu tenter et découvrir d’autres choses, ça aurait été un frein artistique. Je suis un être humain, je pense à moi, je ne peux pas faire que ce qui plaît à la base, je dois aussi chercher à plaire à d’autres. Il y a 3 ans je n’étais personne, c’est allé très vite sans vraiment que je me rende compte de ce qu’il se passe » argumente-t-il.

Un bon rappeur ne doit pas obligatoirement connaître ses classiques

Après avoir évoqué la scène, ses rapports avec Katrina Squad, et la cover de son projet, le phocéen aborde sa passion pour la musique dans son ensemble, autant en tant qu’auditeur qu’acteur du mouvement hip-hop : « Je ne pense pas que pour être un bon rappeur, il faille obligatoirement connaitre ses classiques, les nouvelles vagues actuelles ne connaissent pas forcément les fondements du rap. Pour avoir une bonne vibe, il ne faut pas se cantonner au rap et écouter de tout parce que sinon tu finis par tourner en rond. » décrypte-t-il avant d’expliquer pourquoi sur certains morceaux de l’album il s’est risqué à explorer d’autres horizons : « J’ai essayé de faire un truc qui pourrait passer sur RFM parce que c’est bien de rendre ça à mon daron, il est né en 1950, le rap, il n’aime pas ça du tout. De toute façon, je ne veux pas lui faire écouter ce que je fais. Les relations père-fils… Je suis plutôt quelqu’un de pudique. » ajoute-t-il.

Voir quelqu’un dépérire par la maladie, la vie ne t’y prépare pas

Par la suite, SCH nous en dit plus sur le titre du projet consacré à son père : « C’est un son que j’avais besoin de faire, pour ma conscience. Longtemps, je ne l’ai pas beaucoup vu, les épreuves de la vie font que je le vois beaucoup plus souvent en ce moment. J’ai fait l’album entre les salles de réanimation, les studios et les concerts, c’est difficile mais c’est la vie. Voir quelqu’un dépérire par la maladie, la vie ne t’y prépare pas et ça arrive soudainement. Ca m’a beaucoup nourri dans mon écriture. » reconnait-il en conclusion.

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