Découvrez le troisième épisode de la Booska S’maine consacrée au rappeur marseillais…
SCH a vu les choses en grand pour la sortie de album Deo Favente !
À l’orée de la venue de son nouveau projet qui sera disponible ce vendredi 5 mai, le rappeur SCH a invité les caméras de booska-p dans son fief, dans le Sud de la France, pour une Booska S’maine exceptionnelle. Après avoir démarré sur les chapeaux de roues avec le freestyle intitulé Booska Favente, le S nous a ensuite retrouvé sur les flots à l’occasion d’une interview une nouvelle fois sans tabou.
Pour ce troisième épisode c’est au tour de ses plus proches collaborateurs de dresser le portrait d’un artiste singulier. Au casting, Lacrim, Bellek, Sfera Ebbasta, Guilty (Katrina Squad), Maskey et AM La Scampia. Après Lacrim, Kaaris, Sofiane ou encore Vald, c’est donc au tour de SCH d’être mis à l’honneur à travers la Booska S’maine. Du 1er au 5 mai, le rappeur d’Aubagne va nous embarquer dans son univers au travers de 5 épisodes diffusés tous les jours à 17h.
J’avais de la force, j’ai voulu la donner
Alors que sa carrière n’était encore qu’à ses premiers balbutiement, celui que l’on nomme le S a rencontré petit à petit toutes les personnalités qui ont aujourd’hui participé à son succès. Toutes sont d’abord revenues à notre micro sur leur première découverte de l’artiste, que ce soit musicalement ou en chair et en os, avec quelques belles anecdotes à la clé : « Avant de rentrer en prison, j’ai tout mis en place, je lui ai présenté Kore, Benjamin Chulvanij (Def Jam) et Beat Bounce. C’était plus que du business, j’avais de la force, j’ai voulu la donner… » se rappelle Lacrim.
Il a décomplexé le rap français, c’était improbable
Si en peu de temps, SCH est passé du statut de parfait anonyme à celui d’artiste émergent pour finir par acquérir celui de poids lourd du rap français, tous évoquent deux éléments majeurs à son impressionnante réussite, à savoir son identité propre et son travail : « Quand j’écoute Sch, j’arrive pas à retrouver un flow pareil chez les américains ou autres, c’est pour ça que pour moi c’est totalement inédit. Parfois, il se contente simplement de parler, je ne connais personne qui fait ça ! » explique Maskey. « En terme d’image, il a ramené un truc, il a décomplexé le rap français, c’était improbable » ajoute Koria. « Vu d’Italie, on a le stereotype du rappeur français balèze. Lui, est l’antithèse de tout ça, il se distingue avec élégance« selon Sfera Ebbasta. « C’est quelqu’un de différent dans la vie, donc ça se ressent aussi dans la musique. Il sait aussi travailler son personnage » explique Guilty.
Anarchie, j’ai moins aimé, mais Deo Favente est incroyable
Témoins privilégiés de son évolution, ils n’hésitent pas pour autant à se montrer parfois critiques : « A7 était incroyable, Arnachie j’ai moins aimé, je pense qu’il ne s’est pas épanoui comme il le voulait, et Deo Favente est tout simplement plus qu’incroyable. Pour moi dans le rap français, personne ne lui arrive à la cheville » analyse Lacrim. Mais les éloges sont aussi au rendez-vous : « Il y a le morceau sur son père (la nuit, ndlr) qui est digne des plus grands chanteurs de variété, les gens vont aimer. » prédit Bellek. « On fait partie d’un cercle d’artistes qui donnent l’heure aujourd’hui. Je suis content de son succès et il est content du mien. On est déjà dans un mode de fusion, on est ensemble, on prépare des choses… » annonce Lacrim en conclusion.