Le membre de l’écurie Wati-B signe un morceau coup de poing.
Abou Tall est venu sévir avec un morceau particulier. Après ses clips Dos et Maillot Jaune, nous nous retrouvons aujourd’hui avec un single d’un nouveau genre baptisé Stream. Ici, il est évidemment question du débat qui secoue l’industrie musicale en ce moment… Alors, les artistes achètent-ils des streams, oui ou non ? Le jeune prince des ghettos chics livre sa réponse sans langue de bois !
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Abou Tall ne fait pas dans le détail
J’vais simplement dire ce que tout le monde pensait tout bas
Si certains conçoivent la musique seulement comme un business, ce n’est pas le cas d’Abou Tall. L’ancienne moitié du groupe The Shin Sekaï, qui fait aujourd’hui dans un son personnel et introspectif, a donc choisi de se payer ceux qui sont soupçonnés de falsifier le game.
Chez lui, aucun tabou. La parole est ferme, la rime précise et l’ambiance proposée par la prod fait la différence. Pour que le tout soit encore mieux compris, nous avons à faire avec une lyrics vidéo qui rappelle Matrix. Un film culte, qui ne tient plus vraiment de la science-fiction… Si le clip de Maillot Jaune pouvait bousculer grâce à de violentes images, aujourd’hui, c’est avec les mots que Tall fait mal à sa cible.
Un débat qui agite le rap français
Abou Tall s’ajoute aujourd’hui à la liste des artistes qui soupçonnent certains de leurs confrères de tricher. Pour lui, mais aussi Maître Gims, Booba, Black M ou encore Lartiste, plusieurs membres du game profiteraient de fermes à clics présentes en Asie (Chine, Vietnam, Thaïlande) pour gonfler leur cote auprès du public. Une culture du chiffre à tout prix aujourd’hui discutée et que Tall a décidé de mettre en lumière avec la manière.
