Barbie voulait juste prendre son chèque, mais ça ne passe pas..
Saison des festivals s’il en est, l’été est l’occasion pour tout artiste de renommée internationale d’aller cachetonner aux quatre coins du globe.
Pas de chance pour Nicki Minaj, sa décision de se produire au Jeddah World Fest n’est absolument pas passée inaperçue que ce soit aux États-Unis comme en Arabie Saoudite.
Connue pour ses tenues ne laissant que peu de place à l’imagination et ses paroles pour le moins explicites (genre comme lorsque dans son hit Anconda elle s’extasie devant une « dick bigger than a tower »), elle devra ainsi se produire devant une foule où les femmes seront mises à l’écart des hommes et tenues de porter l’abaya, ce vêtement traditionnel qui recouvre l’ensemble du corps à l’exception du visage, des pieds et des mains.
Tandis que le gouvernement saoudien est accusé d’hypocrisie en interne, la rappeuse de Young Money fait face aux critiques de diverses associations de défense des droits de l’homme.
Parmi les plus virulentes, on retrouve la Human Rights Foundation qui a publié une lettre ouverte de cinq pages à son attention.
Ira-t-elle ? N’ira-t-elle pas ?
Nicki Minaj est ainsi appelée à annuler sa prestation au motif qu’il s’agirait là d’une façon de justifier « l’un des régimes les plus répressifs au monde ».
La président de l’association Thor Halvorssen souligne à ce titre que « de nombreuses femmes qui ont défendu la levée de l’interdiction de conduire sont actuellement en prison et victimes de tortures et de viols ».
Halvorssen pointe également le fait que Minaj est un soutien déclaré de la cause LGBT alors même que « il y a à peine trois mois, cinq homosexuels se sont faits décapités ».
Notez que ce n’est pas la première fois que la star est sujette à de telles critiques, elle qui en 2015 s’était déjà attirée les foudres de la HRF en allant jouer pour le président de l’Angola et sa famille.
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