Une question loin d’être réglée…
Décidément, c’est peu dire que le football italien n’apprend pas de ses erreurs… Après de multiples incidents racistes, la question de la responsabilité de la fédération italienne se pose. Ce n’est pas Moise Kean qui dira le contraire, lui qui a carrément vu le boss du ballon rond transalpin nier l’évidence en refusant de sanctionner les fauteurs de trouble présents en tribunes lors du match Cagliari – Juvenstus. Retour sur les faits et les derniers éléments en date.
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Des faits inqualifiables…
L’affaire a eu lieu le 2 avril dernier, lors d’un match de championnat italien entre Cagliari et la Juventus. Des insulaires qui ont subi la loi sportive de Turinois intouchables en Serie A, en somme, rien de bien nouveau sous le soleil. Problème, des chants racistes et des cris de singe ont fait suite au but de l’attaquant bianconeri Moise Kean et ont également visé le frenchie Blaise Matuidi. Un nouvel incident après celui ayant touché le défenseur de Naples Kalidou Koulibaly. Suffisant pour éveiller les consciences et faire réagir les instances dirigeantes de la Botte ? Pas vraiment…
… Pour aucune sanction
D’emblée, la suite des événements avait fait grincer des dents, notamment avec la réaction polémique de Bonucci, partenaire de Moise Kean qui a cru bon de juger que les torts étaient partagés entre les auteurs des cris de singe et le joueur lui-même : « Kean sait que quand il marque, il devrait fêter ça avec ses équipiers. Il sait qu’il aurait pu faire quelque chose de différent. Il y a eu des cris racistes après le but. Blaise les a entendus et était en colère. Je pense que la faute est partagée à 50-50. Moise n’aurait pas dû faire ça et le virage n’aurait pas dû réagir comme ça. »
Aujourd’hui, plus d’un mois après les faits, la fédération italienne de football a tout simplement décidé de ne sanctionner personne. Ni le club de Cagliari, ni les provocateurs en tribune… Comme le rapporte Simone Rovera, journaliste pour RMC Sport, il s’agit d’une question d’interprétation.
