Malgré le titre de champion du Monde, l’équipe de France ne fait pas l’unanimité.
Absent des terrains depuis un moment, Hatem Ben Arfa n’a pas hésité à critiquer le jeu de l’équipe de France dans une tribune pour France Football.
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Hatem Ben Arfa, fidèle à lui-même
Depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, le disque semble rayé du côté d’Hatem Ben Arfa. A chaque prise de parole, il provoque la tourmente. Aujourd’hui encore, cette maxime se vérifie. Dans une tribune libre parue sur France Football, il a évoqué les récents champions du Monde, mais surtout leur style de jeu. Adepte d’un football technique et fantasque, Hatem Ben Arfa n’apprécie pas le pragmatisme français. Dans son papier, il s’inquiète pour les amoureux du beau jeu, ainsi que leur satisfaction après ce succès retentissant. Toutefois, il a conscience de la force de ses propos, lorsqu’il dit : « Je sais que je vais choquer en cette période de célébration nationale ou passer pour un rabat-joie, mais je m’en fiche et j’assume ».
A sa place, je partirai sur ce coup d’éclat, un peu à l’image de Zizou avec le Real Madrid
La principale cible de ses critiques est Didier Deschamps, qu’il a côtoyé lorsqu’il jouait à l’Olympique de Marseille. Il l’invite même à laisser sa place : « Je ne peux pas non plus me résoudre à gagner ainsi avec des talents aussi inventifs que Griezmann, Fekir, Mbappé ou Dembélé. Je pense que c’est du gâchis. Vu nos forces, on pourrait être beaucoup plus audacieux, moins caméléons. Pour connaître certains Bleus, je sais qu’ils ne se fichent pas de la manière et qu’ils n’auraient rien contre une évolution du jeu proposé. Chapeau M.Deschamps ! Mais, maintenant, à sa place, je partirais sur ce coup d’éclat, un peu à l’image de Zizou avec le Real Madrid. »
Deschamps adoubé (presque) par tous
Malgré les propos d’Hatem Ben Arfa, le talent du sélectionneur Didier Deschamps est salué par beaucoup de footballeurs, qui reconnaissent la difficulté de s’adapter au football moderne, de plus en plus homogène. Sur les réseaux sociaux ou dans le métro, tous ont rendu hommage à leur manière à celui qui a permis à la France, 20 ans après, de broder une deuxième étoile sur le maillot.
