Son exemplaire unique de l’album du Wu-Tang « Once Upon a Time in Shaolin » fait encore parler…
Le ciel s’assombrit au-dessus de la tête de « l’homme le plus détesté des Etats-Unis« . Désormais, derrière les barreaux après que sa caution se soit vue révoquée, il voit la légitimité de son album du Wu remise en cause par l’entourage des principaux intéressés.
Un album non-officiel après tout ?
Et si le projet « Once Upon a Time in Shaolin » n’était pas vraiment un album du Wu-Tang Clan ? C’est sans rire ce qui semble se dire du côté des proches du groupe. Acquise par Martin Shkreli il y a deux ans de cela pour un montant estimé à 2 millions de dollars, la galette n’aurait en fait rien d’officiel. C’est ce qu’on affirmé avec aplomb deux proches du Wu à Bloomberg. Domingo Neris, le manager du rappeur U-God, n’y est d’ailleurs pas allé de main morte avec le projet : « Ce n’est pas un album autorisé du Wu-Tang Clan. […] Et ce ne l’a jamais été. » James Ellis, le manager de Method Man, partage le même point de vue : « Quand nous avons enregistré les couplets [présents sur « Once Upon a Time in Shaolin »] ils étaient destinés à un album de Cilvaringz. […] Comment est-ce que c’est devenu un album du Wu-Tang à partir de là ? Nous n’en avons aucune idée ». Killa Sin, un membre de la famille étendue du Wu-Tang, se remémore les sessions d’enregistrement avec le producteur Cilvaringz à New York, mais n’a jamais eu l’impression de travailler sur un album du Wu-Tang : « La façon dont ça a été présenté, c’était pensé pour être son album, il voulait que je fasse quelques trucs pour lui ». Dommage pour Shkreli, qui vient justement de proposer le fameux album à la vente sur eBay il y a quelques jours de cela, même s’il a affirmé dans la foulée ne pas « avoir écouté l’album avec attention ».
Martin Shkreli derrière les barreaux
En plus de cela, Shkreli est donc actuellement emprisonné : il y a quelque temps de cela, il n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’offrir une récompense à hauteur de 5 000 dollars à quiconque lui ramènerait une mèche de cheveux d’Hillary Clinton. La provocation de trop pour la juge en charge du dossier de l’entrepreneur, qui a donc vu sa caution (de 5 millions de dollars !) révoquée, entraînant sa mise à l’ombre.