N.O.R.E. flexe.
1998 restera comme l’une des années charnières dans le hip-hop. Obligeant le mouvement à se reconstruire partiellement après les disparitions successives de Tupac et The Notorious B.I.G., le rap pouvait à cette époque compter sur quelques poids lourds pour s’accorder un nouveau souffle. Dont N.O.R.E. ?
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N.O.R.E., le rappeur le plus chaud ?
De passage dans le podcast I Am Athlete, aux côtés d’anciens professionnels de la NFL, N.O.R.E. s’est comme qui dirait autocongratulé pour ses travaux passés. Jusqu’à affirmer qu’il était le rappeur le plus chaud à la fin des années 90, plus que DMX, Big Pun ou même Cam’ron : «J’étais le rappeur le plus chaud au monde. J’aurais conserver mes droits [l’artiste a très tôt abandonné ses droits d’édition], mais je voulais un million de dollars. […] En 1998, qui était-ce ? Moi, DMX, Big Pun, Cam’ron. J’étais le plus chaud au moment où j’ai signé. Et, à part DMX, je suis celui qui a le plus vendu en première semaine. DMX a fait 220 000, j’ai fait 163 000, en ajoutant les 18 000 en précommande. Ils ont fait des bootlegs et ils les ont comptés !». L’album auquel N.O.R.E. fait référence est évidemment son premier long format, servi en juillet 1998 et profitant des singles N.O.R.E., Banned From T.V. ou encore Superthug. Le projet a depuis été certifié platine. Reste que les propos de la moitié du duo Capone-N-Noreaga n’ont pas manqué de faire réagir, DMX étant, sur le papier, celui qui aura été en mesure de plier l’année 1998 en lâchant deux albums (It’s Dark and Hell Is Hot et Flesh of My Flesh, Blood of My Blood) et en réussissant à les hisser à la première place du Billboard 200.